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Ministère des Transports : des indicateurs au vert dans tous les secteurs
Publié le lundi 8 avril 2013   |  Le Sahel


Ibrahim
© Autre presse par DR
Ibrahim Yacouba
Ministre des transports. Photo : Ibrahim Yacouba


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Dans le domaine des transports, l’action sur les deux (02) ans peut être évaluée à travers les réalisations effectuées dans les secteurs des transports terrestres, des transports aériens, ainsi que de la météorologie nationale.


Pour ce qui concerne le transport terrestre, précise le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba, il s’agit de rendre le secteur performant et compétitif et de palier la vétusté du parc automobile du Niger (25 ans de moyenne d’âge pour les véhicules de transport). C’est ainsi que, note un document bilan élaboré par le Ministère des Transports, il a été initié, dans le Programme de Renaissance, un projet de renouvèlement du parc automobile pour faciliter l’acquisition de 600 véhicules de transport routier, par an, au profit des transporteurs nationaux. L’espoir reste de rigueur chez le ministre Ibrahim Yacouba, sachant que « les perspectives sont très prometteuses puisqu’un établissement financier de la place a prévu l’enveloppe de 100 milliards FCFA pour financer le projet. Les premières concertations ont déjà eu lieu avec les transporteurs. Aussi, indique le document, une étude est en cours pour finaliser le cadre institutionnel de gestion du programme, les mécanismes financiers de l’opération, les autres modalités pratiques, etc. ».

«En termes d’amélioration du

service, de la mobilité des voyageurs et de l’élimination des entraves à la fluidité du trafic, des efforts significatifs ont été faits. Toutes les conditions ont été crées pour faciliter et encourager l’installation et la modernisation des sociétés de transport. Le nombre des sociétés de transports voyageurs est passé à 17 et transportent, en moyenne, plus de 2.000.000 de voyageurs par an », souligne la même source. Aussi, pour éliminer les entraves à la fluidité du trafic, un arrêté interministériel a été signé pour réduire les postes de contrôle en trafic marchandises.

En matière de sécurité routière, poursuit le document, tous les objectifs prévus ont été réalisés à savoir la réduction du nombre d’accidents (22% de réduction sur 2 ans pour un objectif de 20%), la création de l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER) et l’adoption d’un nouveau Code de la route. En outre, le gouvernement a adopté un décret sur l’interdiction de l’usage du téléphone portable au volant et restauré le respect de la réglementation en matière de l’immatriculation des véhicules automobiles.

En vue d’améliorer la desserte aérienne du Niger d’une manière générale, des nouveaux accords aériens ont été signés avec l’’Ethiopie, la Turquie, les Emirats Arabes Unis et le Bénin. Cela, explique le document du Ministère des transports, a permis l’arrivée de trois (3) nouvelles compagnies aériennes. Toutes les grandes compagnies opérant sur Niamey ont augmenté leur fréquence de vols. Pour les 4 principales compagnies opérant déjà à Niamey, les fréquences sont passées de 16 à 24 par semaine.

«Le trafic aérien passager a connu une croissance exceptionnelle sur les deux ans. Il est passé de 170.000, en 2010, à plus de 200.000 en 2012. Notre trafic a donc connu une croissance de plus de 10%, alors que sur la même période la moyenne de la croissance mondiale est 4% », note la même source.

Dans le volet des infrastructures aéroportuaires, les activités de réhabilitation et modernisation des infrastructures en cours concernent les Aéroports de Niamey, de Zinder et Agadez, ainsi que le parachèvement de la construction des murs des aéroports de Niamey, d’Agadez, Tahoua et Diffa et Maradi.

S’agissant spécialement de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, et en vue de le transformer en hub, le projet de modernisation en discussion concerne la construction de nouveaux terminaux modernes capables de supporter la croissance du trafic fret et passagers jusqu’en 2050. S’ajoute également la construction d’un hangar d’une capacité de 1 000 personnes qui a permis une meilleure prise en charge des pèlerins, contribuant ainsi au succès de l’organisation du hadj. D’autre part, souligne le document-bilan, le transport des pèlerins et de leurs bagages s’est également nettement amélioré sur les deux ans. De même, pour une meilleurs organisation du hadj, un Commissariat a été créé et son premier responsable nommé.

Une autre action salutaire, c’est la création, en février 2013, de la compagnie aérienne nationale avec la participation de l’Etat (la participation de l’Etat de 1,5 milliards est déjà inscrite dans le budget 2013) d’un partenaire stratégique de référence et des opérateurs privés nigériens.

Concernant la météorologie, le réseau d’observation et les moyens de collecte et d’analyse de données ainsi que les postes pluviométrique ont été revisités et renforcés. De même, de nouveaux équipements d’observations satellitaires ont été acquis. « Dans ce domaine, nous avons lancé le PDIPC, Projet de Développement de l’Information et de la Perspective Climatiques d’un montant de près de 7.000.000.000 de Francs CFA, c’est le projet le plus important jamais engagé au Niger depuis l’indépendance. Ce projet vise à améliorer la résilience des populations les plus vulnérables aux changements climatiques et surtout permettre à la météorologie nationale un développement considérable de ses capacités humaines et matériels et améliorer conséquemment la qualité des informations et produits climatiques», indique le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba. C’est enfin, estime-t-il, un instrument supplémentaire dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N et dans la gestion des crises alimentaires.

En ce qui concerne l’appui au programme sectoriel des transports, l’on se peut se réjouir des matériels informatiques et les logiciels devant servir à l’impression et la sécurisation des cartes grises, permis de conduire et autre titre de transport ont été mis en place.

Assane Soumana

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