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Atelier national sur la transition numérique des Etats membres de l’UEMOA : informer les acteurs sur les enjeux de la transition numérique au Niger
Publié le mardi 9 avril 2013   |  Le Sahel


Salifou
© Autre presse par DR
Salifou Labo Bouché , Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture


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Le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Salifou Labo Bouché a présidé, vendredi dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national sur la transition numérique des Etats membres de l’UEMOA. Au cours de cet atelier, les participants se sont imprégnés des enjeux de la transition numérique ainsi que les dispositions à prendre en direction des populations pour une transition numérique réussie au Niger.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Guy Amedée Ajanohoun, représentant de la commission de l’UEMOA, des différents directeurs généraux rattachés au ministère en charge de la communication et de plusieurs invités.
Cet atelier se tient 7 ans après la signature de l’accord de Genève de l’Union Internationale des Télécommunications de 2006. Un accord demandant aux Etats membres de l’IUT de passer de l’analogique au numérique pour la radio et la télévision au plus tard en juin 2015. Ce passage de l’analogie au numérique a accusé un grand retard dans les Etats membres de l’UEMOA. Toutefois, le Niger à l’instar des autres pays a clairement marqué sa volonté politique de s’engager dans le processus de transition vers le numérique. Ainsi, un document de stratégie nationale de migration vers la radiodiffusion numérique terrestre a été élaboré. Ce document se trouve dans le circuit d’adoption.

C’est pourquoi, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information a indiqué dans son allocution que l’un des défis majeurs du passage au numérique dans notre pays est l’effort supplémentaire d’investissement que les opérateurs de radiodiffusion et les consommateurs seront appelés à consentir. « Une telle problématique doit interpeler l’ensemble des acteurs afin que l’exercice de la liberté d’expression et surtout du droit du public à l’information soit consolidé au Niger avec l’avènement de la télévision numérique terrestre », a-t-il ajouté.

A ce niveau, « je voudrai relever l’effort constant du gouvernement dans les modernisations de l’extension des équipements de l’ORTN pour mettre les programmes des radios et télévisions à la portée des populations nigériennes ainsi que sa volonté politique de l’élargissement de l’espace médiatique avec l’attribution de nouvelles autorisations à ces programmes de télévision dont 7 programmes de télévisions et 20 programmes radios privés entre 2011-2012. L’espace libéralisé et davantage élargis », s’est félicité M. Salifou Labo Bouché.

Auparavant, M. Guy Amedée Ajanohoun, représentant de la commission de l’UEMOA a rappelé, pour ce qui est du retard accusé que pour achever cette transition numérique dans les meilleures conditions, les ministres en charge des télécommunications des pays membres de l’UEMOA ont au cours d’une réunion tenue en juillet 2010 à Bamako, recommandé à la commission de l’UEMOA d’élaborer un programme pour les accompagner dans ce processus de transition numérique. Ainsi la commission de l’UEMOA a conçu un programme qui, selon lui, comporte deux volets à savoir : l’adoption des nobles communes de compression de diffusion numérique, l’adoption d’une feuille de route régionale et l’appui direct aux Etats membres.

Par la suite, les ministres en charge des télécommunications ont, en novembre 2012 à Ouagadougou, entériné les propositions de choix de noble compression et de diffusion numérique et adopté la feuille de route. A ce stade, «la vision de la commission de l’UEMOA de la transition numérique consiste à mettre en cohérence un mouvement d’ensemble dans les 8 Etats membres de l’union associant tous les acteurs que sont les télévisions publiques, privées communautaires ou associatives, les populations, même les plus démunies ainsi que les Etats qui en seront le maître d’œuvre », a-t-il expliqué.

La transition numérique nécessite aussi une large sensibilisation des acteurs ainsi que les populations pour qu’ils s’imprègnent du sujet.

l Seini Seydou Zakaria

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