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Session des femmes parlementaires de l’Union parlementaire africaine (UPA) : La question de la scolarisation de la jeune fille au cœur des discussions

Publié le jeudi 8 novembre 2018  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Session des femmes parlementaires de l`Union parlementaire africaine (UPA)
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Le comité des femmes parlementaires de l'Union parlementaire africaine a tenu ses assises hier 7 novembre 2018 dans la salle de conférence du parlement de la CEDEAO. Le projet de résolution à l'ordre du jour des travaux est celui de la promotion de la scolarisation de la jeune fille comme moyen efficace de lutte contre les mariages précoces en Afrique. Le parlement nigérien était représenté par les députés membres de la section féminine de l'UPA.

Les femmes parlementaires de l'UPA ont recommandé entre autres, l'adoption et la mise en place d'un cadre législatif, juridique pour le maintien et la protection de la jeune fille en cours de scolarité ; l'implication des autorités décentralisées dans la prise en charge et la gestion de l'école ; le renforcement d'une éducation obligatoire et gratuite jusqu'à l'âge de 16 ans ; l'attribution de prix d'excellence aux meilleurs élèves et la création des écoles des maris ; l'implication des femmes parlementaires africaines dans la promotion de la scolarisation des filles comme moyen de lutte contre les mariages précoces ; l'introduction du module de lutte contre les mariages précoces dans les programmes scolaires nationaux pour une prise de conscience par les filles elles-mêmes ; la mobilisation forte (des filles, des garçons), des pères, des mères et des dirigeants politiques et religieux pour qu'ils revisitent les pratiques qui sont source de discrimination ; le soutien ou l'appui des Gouvernements africains aux associations et ONGs qui œuvrent en faveur de la promotion de la femme et de la jeune fille, et éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l'éducation et assurer l'égalité d'accès des personnes vulnérables, y compris les personnes handicapées, les autochtones et les enfants en situation vulnérable à tous les niveaux d'enseignement et de formation professionnelle.
Cette résolution a été motivée par le fait que selon la Banque Mondiale, la scolarisation reste le meilleur moyen pouvant permettre de lutter contre le mariage précoce. Le rapport de l'institution financière internationale indique que les conséquences d'un mariage précoce peuvent être dévastatrices pour les jeunes filles, qui se retrouvent ainsi privées de la possibilité d'étudier et de gagner leur vie, mais aussi exposées aux risques de complications liées à la grossesse et à l'accouchement chez les adolescentes.
L'adoption de cette résolution est la preuve de la détermination des femmes parlementaires de l'UPA à faire en sorte que les jeunes filles puissent poursuivre leur scolarité et acquérir des compétences et des connaissances.

Garé Amadou, AP/AN
08/11/18
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