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Libération des otages: la fin de trois ans d’inquiétude et d’attente pour les familles
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  RFI


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© Autre presse par DR
Les otages français au Sahel : Daniel Larribe (haut gauche), Marc Feret (haut droite), Pierre Legrand (bas gauche), Thierry Dole (bas droite).


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Après trois ans d’attente, les otages d’Arlit dans le nord du Niger enfin libérés, ce mardi 29 octobre 2013. Une annonce du président français, François Hollande. Ces employés d’Areva et de Satom avaient été enlevés par un groupe d’Aqmi. Ils ont été accueillis à Niamey, par le président nigérien Mahamadou Issoufou, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian. L'arrivée est prévue ce mercredi en France, en fin de matinée.

A l’annonce de cet heureux dénouement, beaucoup de joie, de rires mais de l’incrédulité également, comme à Velaux, à côté de Marseille dans le sud de la France, où habite la famille de Marc Féret, l’un de ces otages : « On va vite tourner la page, on va vite fermer le livre pour commencer une nouvelle vie. Ce que l’on ressent, c’est un peu de plaisir, un peu de bonheur, un peu d’insouciance aussi, tout ce qui nous manquait depuis un moment déjà. Je vais vite retrouver mon petit frère, et surtout faire des projets maintenant », raconte dans un flot de paroles la sœur de Marc Féret, Christine Caupahé.

Une libération qui met fin à trois ans d’attente et d’inquiétude, où les nouvelles de leurs proches étaient rares : « On retrouve la joie de vivre, enfin, parce qu’on était vraiment plombé, et là ça y est, c’est vraiment du bonheur, c’est l’apothéose. C’est du bonheur pour nous mais je pense qu’il faut continuer le combat parce qu’il y en a d’autres à faire sortir, et il faut que les familles gardent l’espoir. On se dit au départ qu’on ne va pas tenir, mais malheureusement on n’a pas le choix. Il y a des moments de baisse de moral, et des moments où l’espoir reprend un petit peu. Et puis on se dit que le principal c’est que les otages sont capables de tenir le coup là-bas, et que donc nous, ici en France, on doit pouvoir le faire aussi », poursuit Christine Caupahé.

Premier contact téléphonique

Pour d’autres familles, c’est les mots qui manquent. Difficile quand l’émotion vous envahit surtout quand pour la première fois depuis des années, les familles entendent au téléphone la voix de leurs proches comme l’explique René Robert, le grand-père de Pierre Legrand : « Personnellement, je n’ai pas eu de contact. Mais je sais que sa fiancée a pu lui parler. Les mots étaient très simples et je crois que Marion a été même surprise de réentendre Pierre lui donner rendez-vous demain, comme si il était parti il y a peu de temps. Bien sûr tout ça se passe de façon assez surréaliste et donc il va falloir que les uns et les autres retombent les pieds sur terre. Mais bon… je pense que ça va bien se passer ».

Avec toute cette euphorie, la nuit a été courte, peut-être la dernière nuit blanche d’une longue série pour René Robert : « Les nuits, depuis trois ans sont très courtes. Celle-ci l’a été aussi. Cela a été aussi difficile de s’endormir, mais cette fois sans l’angoisse qui généralement me réveillait à 3 heures du matin, qui était l’heure de l’enlèvement. Donc cette nuit, courte mais tout de même pleine de joie ».

La joie aussi pour Françoise Larribe, l’épouse de l’un des ex-otages, mais surtout ancienne otage. Elle avait été enlevée en même temps que son mari avant d’être libérée quelques mois plus tard. Elle est arrivée hier soir à Paris prête pour accueillir Claude Larribe : « Je pense, en premier, à eux quatre, ils vont enfin retrouver le sol français, et retrouver les gens qui les attendent depuis si longtemps. Qu’est ce que c’est que quelques heures quand on pense à ces trois ans qui se sont écoulés. Et là tout de suite, je me laisse complètement porter, je suis avec mes filles et toutes les trois avec mes gendres, on se laisse porter par tout ça. Ca a été très mouvementé et à la fois extrêmement heureux. On est aussi très émues et on a beaucoup de reconnaissance pour les acteurs de cette libération notamment nos amis nigériens et le président Mahamadou Issoufou qui a joué un rôle capital et puis aussi le gouvernement français et les négociateurs ».
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