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Appel à une grève de 24 H par de trois syndicats du secteur des transports urbains

Publié le mercredi 28 novembre 2018  |  Agence Nigerienne de Presse
Niger:
© Autre presse par DR
Niger: les chauffeurs de taxi bloquent Niamey pour obtenir une baisse du prix de l`essence
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Un collectif de syndicats du secteur des transports urbains a appelé ce mercredi 28 novembre au Niger à une grève de 24 H pour appuyer ses revendications corporatistes, toutefois ce mouvement n’est pas suivi par une partie de la corporation, a constaté l’Agence Nigérienne de presse.
‘’Globalement et après les échos qui nous viennent, nous pouvons dire que nous avons réussi à 80%, malgré les tentatives de démobilisation par certaines personnes du secteur. Mais ils n’ont pas réussi, dieu merci’’, évalue Gamatié Mahamadou, président du Collectif, estimant que ‘’le combat va continuer parce qu’en 2019 toutes les taxes liées à notre activité vont être rehaussées et nous sommes donc condamnés, en tant que taximen à mener le combat’’.
Ce collectif comprend le Syndicat des Conducteurs de Taxi (SYNCOTAXI), le Syndicat National des Conducteurs de Taxi (SYNACOTAXI) et le Syndicat National des Conducteurs de Taxi (SYNCOTA) a lancé un mot d’ordre de grève pour exiger entre autres la réduction des prix de carburant à la pompe et l’arrêt des tracasseries administratives.
Les autres revendications sont relatives aux cotisations sociales et aux taux des taxes, fait savoir Gamatié, détaillant que la plate revendicative porte sur 12 points.
‘’La date retenue pour la grève est une date de rappel, une date noire de l’anniversaire de l’inauguration de la SORAZ, (Société de raffinerie de Zinder, NDLR) Cela fait 7 ans que le Niger exploite son pétrole et jusqu’à présent c’est la mort dans l’âme que tous les nigériens sont déçus de cette exploitation puisque le gouvernement n’a pas tenu ses promesses de réduction du prix du carburant’’, accuse le leader syndical.
Ces différents points invoqués font l’objet de négociations entre ces syndicats et les autorités du secteur des transports depuis un certain temps.
Toutefois, une partie des syndicats de ce secteur ne suit pas le mouvement de grève, arguant la continuation des négociations entamées avec le gouvernement, un déficit de sensibilisation, d’information et une mise à l’écart de certains démembrements du secteur.
‘’Notre syndicat ne peut pas suivre la grève parce que nous ne sommes pas du même collectif. Nous sommes un collectif de 28 syndicats et nos militants n’ont pas été sensibilisés par rapport à cette grève. Pour aller en grève il faut d’abord faire un planning qui sera déposé au niveau des partenaires’’, tranche Monsieur Moussa Issa, secrétaire général du Syndicat Unique des Conducteurs de Taxi du Niger (SUCOTAN).
Pour Moussa Issa ‘’le syndicat n’est pas un pouvoir, il faut aller vers le partenaire. C’est dans le cas où il refuse de négocier avec toi que tu peux déposer un mot d’ordre de grève’’, rappelant que dans ce cas précis ‘’les négociations sont en cours’’.
‘’Le gouvernement a promis de nous appeler en 2019 pour trouver une solution au problème du prix du carburant’’, a-t-il souligné.
Monsieur Rabiou Abdoulkarimou, membre du syndicat des propriétaires de taxi a reconnu, quant à lui, la poursuite effective des négociations avec le gouvernement sur les différents points de revendication : ‘’Nous devons attendre la fin de ces pourparlers avant de lancer tout mot d’ordre’’.
Selon les constatations de l’ANP, le mouvement ne semble pas affecter les principaux centres commerciaux de Niamey avec présentant leur animation habituelle ainsi que le transport public avec les principales artères encombrées des taxis ‘’tête rouge’’ et des faba-faba (munibus).
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