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Libération des otages français au Niger: pourquoi Paris a choisi la négociation ?
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  RFI


Cérémonie
© AFP par DR
Cérémonie de remise du prix Félix Houphouët Boigny à Paris
Mercredi 05 mai 2013. Paris. Plus de dix chefs d`Etat africains assistent à la cérémonie traditionnelle du prix international Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, décerné, chaque année, depuis 1991, par un jury d`experts. Photo: Le premier ministre Brigi Rafini et le président Français Francois Hollande.


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La force n'a pas été utilisée, le gouvernement a choisi de négocier pour obtenir la libération des otages d’Areva. Négocier sans payer de rançon, conformément à la doctrine martelée par François Hollande au plus fort de l’opération Serval au Mali, négocier en utilisant la diplomatie et les réseaux. Les quatre Français, après une nuit dans une résidence de la présidence nigérienne sécurisée par la Garde présidentielle, sont actuellement dans l'avion qui les ramène en France. Ils seront accueillis par le président Hollande en fin de matinée à l'aéroport de Villacoublay en région parisienne.

Le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian affirmait mardi soir, peu après la libération des otages, qu’il n'y avait pas eu d'assaut, qu'il n'y avait pas eu de versement de rançon non plus, mais une initiative nigérienne qui a permis cette libération.

→ à (re)lire : Mahamadou Issoufou: «Le plus important c'est que les otages soient libres»

Si la diplomatie et les réseaux ont payé cette fois-ci, cela ne signifie pas que la DGSE et les militaires français n'étaient pas impliqués dans l'opération, ne serait-ce que pour régler les dernier détails sur le terrain et assurer une couverture depuis le ciel au moment ou les otages étaient libérés.

Mais le président François Hollande, qui avait sûrement toutes les options sur la table, a préféré la négociation à la méthode forte. On se souvient qu’en avril dernier c'est déjà l'option qui avait été choisie pour la libération de la famille Moulin-Fournier enlevée au Cameroun puis détenue au Nigeria. A l'époque c'est le président camerounais Paul Biya qui avait fait jouer ses contacts. Cette fois-ci c'est le président Mahamadou Issouffou.

Car évidemment il n'y a pas que la dimension opérationnelle dans une libération d'otages, il y a aussi des facteurs politiques et médiatiques et nul doute que le président Hollande ne voulait pas courir de risques. Quatre otages détenus séparément, habillés comme des Touaregs, donc difficilement identifiables dans un campement de nomades, c'était un scénario très compliqué pour imaginer une opération des forces spéciales visant à les libérer. Et puis on se souvient que les dernières tentatives de ce genre ont été des échecs : échec en Somalie pour libérer l'agent Français Denis Allex en début d'année, et assaut raté contre les ravisseurs en fuite d'Antoine de Léocourt et Vincent Delory enlevés au Niger en janvier 2011.

L’opération Serval a-t-elle constitué une pression sur les terroristes ?

François Hollande assure qu'il avait décidé d'utiliser tous les contacts possibles sur le dossier des otages ; que la guerre au Mali a pu suspendre certaines initiatives, mais qu'elles ont été immédiatement reprises ensuite.
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