Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Moment d’unanimité à l’Assemblée nationale pour saluer la libération des otages
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  AFP


Les
© AFP par DR
Les 4 otages français enlevés en septembre 2010 au Niger libérés


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

PARIS - L’Assemblée nationale a connu un rare moment d’unanimité mercredi pour saluer la libération des otages d’Arlit, les députés écoutant dans un silence inhabituel dans l’hémicycle le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avant de l’applaudir sur tous les bancs.

Le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, a ouvert la séance des questions au gouvernement en déclarant que la nouvelle avait été accueillie avec un "immense soulagement".

"En votre nom à tous, j’associe l’Assemblée nationale à leur joie, à celle de leurs familles et de tous ceux qui les ont soutenus", a-t-il dit, sous les applaudissements des députés.

"La représentation nationale adresse ses pensées à ceux qui sont encore détenus en otages dans le monde et forme le voeu qu’ils soient libérés au plus vite", a-t-il ajouté.

Le premier orateur inscrit, appartenant à l’opposition, Stéphane Demilly (UDI) a "félicité le gouvernement et tous ceux qui, de près et de loin, ont contribué à cette immense victoire de la liberté", avant de poser une question sur la fiscalité. L’écologiste Isabelle Attard et Alfred Marie-Jeanne (groupe de la Gauche démocrate et républicaine, dont le Front de gauche) se sont aussi réjoui de ces libérations avant d’intervenir.

Deux députés, Nicole Ameline (UMP) et Serge Letchimy (apparenté PS) ont ensuite questionné le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur les conditions de la libération, la première s’interrogeant sur le versement éventuel d’une rançon et rappelant les noms des otages encore détenus.

Dans un silence entrecoupé de quelques applaudissements, Jean-Marc Ayrault a remercié Claude Bartolone et Nicole Ameline et souligné que "chaque jour, je peux en témoigner, le président de la République s’est préoccupé du sort des otages". L’intervention française au Mali, s’est-il félicité, "a déstabilisé ceux qui pensaient tout se permettre". "Notre tâche ne s’arrête pas là", a-t-il ajouté en faisant référence aux autres otages et après avoir rappelé la mort de l’otage Philippe Verdon, qui "lui ne revient pas".

Mais le chef du gouvernement a laissé à son ministre des Affaires étrangères le soin d’affirmer de nouveau que "la France ne paye pas de rançon".


vdr/reb/jba/jmg

 Commentaires