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L’interconnexion des systèmes des douanes du Niger et du Bénin le 25 janvier prochain

Publié le lundi 21 janvier 2019  |  Agence Nigerienne de Presse
21ème
© aNiamey.com par Marc-Innocent
21ème conférence des directeurs généraux des douanes de la région Afrique de l’Ouest et Centrale: Abidjan accueille l’événement
Le ministre Abdourahmane Cissé en charge du budget et du portefeuille de l’Etat a procédé à l’ouverture de la 21ème conférence des directeurs généraux des douanes de la région Afrique de l’Ouest et Centrale ce Mercredi 27 Avril 2016 en présence de Kunio Mikurya, Secrétaire générale de l’organisation mondiale des Douanes.
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Les douanes du Niger et du Bénin procéderont le 25 janvier prochain à Malanville (poste frontalier juxtaposé) au lancement officiel de l’interconnexion de leur système informatique à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la douane célébrée le 26 janvier de chaque année a annoncé samedi à Niamey le directeur général de la douane Nigérienne, Amadou Oumarou Petitot.
La particularité de l’édition de cette année, c’est qu’elle sera célébrée conjointement avec le Bénin et procéder par la même occasion à l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers du Benin et du Niger.
Mallanville est un Poste de Contrôle Juxtaposé financé par l’UEMOA où tous les services qui sont aux frontières se retrouvent sur un même endroit pour pouvoir traiter les marchandises.
Cette célébration conjointe au cours de laquelle les douaniers vont faire le point sur les efforts qu’ils ont consenti au cours de l’année écoulée sur le plan de la réalisation des recettes et les reforme engagées par l’administration douanière, va sans nul doute renforcer la bonne coopération qui existe entre la Douane Nigérienne et celle du Bénin, a fait valoir le DG de la douane
Face à la presse M. Amadou Petitot Oumarou a de prime à bord, rappelé, comment les Douanes contribuent à assurer la sécurité et la prospérité des collectivités à travers ses multiples missions, notamment, les missions fiscales, économiques et de protection de la population « la Douane en coopération avec les autres services présents aux frontières, joue un rôle fondamentale dans la sécurisation de la chaine logistique, la lutte contre le trafic illicite de drogue, d’arme, d’espèce menacée d’extension et des substances nuisibles à l’environnement et la protection de l’économie nationale à travers la lutte contre la contrebande.
Il revient donc tout naturellement à la Douane d’être le chef de fil des initiatives pour consolider à accroitre encore les efforts visant à rendre plus aisée la circulation des biens et des personnes à travers les frontières sécurisées ». Ainsi, explique le DG entrant de la Douane, l’OMD s’est engagée à promouvoir le changement de frontière en frontière plus intelligente au SMART « en plaçant la Douane dans un rôle de pivot central de liaison et de coordination de toutes les actions visant la facilitation du commerce par la sécurité.
Le concept de frontière SMART est ainsi introduit pour renforcer les efforts du pouvoir public, pour faciliter le commerce et le mouvement des personnes, tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontalières des marchandises, des voyageurs et des moyens de transport ».
Pour le DGD, l’acronyme SMART renvoie aux principes détaillés ci-après et, qui, à notre avis, doivent guider la douane et être placés au centre des fonctions douanières de contrôle, de lutte contre la fraude et de facilitation :
Sécuriser les frontières, Mesurer la performance, Automatiser les procédés, gérer les Risques et intégrer la Technologie.
La douane, les services partenaires aux frontières et les opérateurs économiques sont appelés à poursuivre leurs efforts en vue de l’objectif commun du renforcement de la sécurité de la chaîne logistique et de l’efficacité fondée sur la confiance mutuelle et la transparence.
La mesure de la performance réelle de la douane dans la facilitation des échanges et le contrôle des frontières et l’évaluation du travail global de l’organisation douanière constituent deux piliers fondamentaux de la prise de décisions fondées pour les administrations douanières.
L’automatisation sous-tend chaque aspect du travail de toute administration des douanes moderne. À une époque caractérisée par une numérisation rapide, les douanes devraient renforcer les mesures visant à exploiter les technologies de pointe afin d’améliorer leurs procédés, leur service et leur performance générale.
Un cadre de gestion des risques axé sur le renseignement et sur les données permet aux administrations des douanes de gagner en efficacité, en particulier au niveau de la prise de décision et ainsi qu’à celui d’interventions ciblées.
La perturbation numérique a abouti à de nouvelles opportunités mais aussi à de nouveaux défis pour les douanes et les services gouvernementaux partenaires, et il est devenu nécessaire de se pencher sur l’utilisation d’autres technologies de l’information et de la communication, notamment, les technologies de suivi et de repérage intelligents pour les marchandises, les conteneurs et les moyens de transport ; la mise au point d’une norme mondiale pour les images par rayons X pour garantir l’interopérabilité des appareils d’inspection non intrusive ; les technologies de pointe pour l’obtention de renseignement à travers l’analyse chimique des produits ; et l’utilisation pratique de technologies géospatiales et de drones pour la surveillance des territoires et des frontières fragiles ou inaccessibles.
« Pour travailler de manière plus ‘intelligente’ ou SMART, il faut être prêt à refondre les processus opérationnels en appliquant de nouvelles technologies, pour arriver à créer une chaîne de valeur mondiale interconnectée qui favorise la croissance économique d’une manière inclusive ».
Par ailleurs a indiqué le Colonel des Douanes Amadou Petitot Oumarou, « cette journée est, pour nous, une occasion de faire le point des efforts que nous avons menés au cours de l’année écoulée (2018) sur le plan de la réalisation des recettes mais également pour ce qui concerne la restructuration de notre administration ».
« Ainsi, en 2018, sur une prévision de 201,182 milliards (201.182.391.497) en cash, nous avons réalisé 176,15 milliards (176.156.657.739) soit un taux de réalisation de 87,56%. Par rapport à 2017, il s’est dégagé une plus-value de 16,88 milliards (16.883.039.543), a détaillé le responsable de la douane notant que pour 2019 l’objectif de la douane est la mobilisation de 241 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne la restructuration de notre administration, nous avons mis en œuvre plusieurs reformes pour la rendre plus performante, avec entre autres la création de la Cellule des Reformes et de la Modernisation, la création de nouvelles unités douanières spécialisées ; l’adoption d’un nouveau code national des douanes ; la migration vers SYDONIAWorld qui continue et activités subsidiaires (module contentieux) ; l’interconnexion de nouvelles unités douanières ; la mise en œuvre de la sélectivité ; l’extension du transit électronique à tous les bureaux des douanes ; le suivi informatique de la gestion des exonérations et des autres régimes économiques intégrant les exonérations du budget de l’Etat ; l’interconnexion de la douane nigérienne avec les douanes du Bénin et l’interfaçage des systèmes informatiques des impôts et la douane .
En 2019, les grands chantiers de la DGD sont relatifs à l’élaboration d’un manuel de procédures, àla reprise de l’étude sur le temps nécessaire pour la main levée des marchandises, au suivi des cargaisons par la géo localisation, au marquage des hydrocarbures et à la dématérialisation des documents à joindre à la déclaration.
La journée internationale de la douane commémore la session inaugurale du conseil de coopération douanier CCD depuis le 26 janvier 1953.
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