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Deux rebelles vus pour la première fois depuis leur arrestation au Niger en 2017

Publié le jeudi 24 janvier 2019  |  VOA Afrique
Tinariwen.
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Tinariwen. (Les membres du groupe Tinariwen, dont certains sont d’anciens rebelles armés, sont à l’origine du renouvellement de la musique touarègue et de l’action politique.)
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Deux rebelles tchadiens, arrêtés au Niger fin 2017 puis extradés au Tchad, ont été vus pour la première fois depuis leur arrestation, vendredi à la prison de N’Djamena, a appris l’AFP de sources sécuritaire et interne à la prison.

Arrêtés à Agadez, dans le nord du Niger, fin 2017, trois rebelles membres du groupe armé Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), avaient été extradés peu après vers le Tchad, ce que les autorités ont toujours démenti.

Deux des trois ont été vus vendredi à la prison centrale de N’Djamena, le troisième étant décédé en détention, selon une source sécuritaire.

L’information a été confirmée par une source interne à la prison de N’Djamena.

"On les a ramenés tous amaigris et leur camarade Abdraman Issa, déjà diabétique, est mort de mauvaises conditions de traitement", a déclaré la source sécuritaire.

Les deux rebelles encore vivants sont Hassan Boulmaye, ex-président du CCMSR, et Ahmat Yacoub Adam, ex-porte parole du mouvement.

MM. Boulmaye et Yacoub possèdent le statut de réfugiés, respectivement en France et en Egypte.

Les trois rebelles avaient été emmenés vers le Tchad trois semaines après leur interpellation, avait affirmé en mai l’un de leurs avocats, Me Bernard Schmid, basé en France.

De sources concordantes, les rebelles avaient été transférés à Koro Toro, un bagne situé en plein désert à 300 km au nord-est de N’Djamena.

Koro Toro est "quasi inaccessible aux avocats et parents des personnes qui y sont incarcérées" et "d’après les échos que nous avons reçus, les conditions de détention y sont déplorables", notait en mai l’organisation non gouvernementale Amnesty International.

Né en 2016, le CCMSR se définit comme une opposition politico-militaire au pouvoir d’Idriss Déby Itno et revendique plusieurs milliers de combattants.

En août dernier, le groupe armé avait attaqué depuis la Libye des villages et positions militaires du nord tchadien. Dans la foulée, le Tchad ava
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