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Ce que les Européens payent et imposent au Niger pour stopper les migrants

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  Algérie Patriotique
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© AFP par GEORGES GOBET
Visite de travail du chef de l’Etat a Luxembourg : Le président Mahamadou Issoufou accueilli par le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker
Jeudi 16 mai 2013. Luxembourg,Hôtel de Bourgogne. Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a été accueilli par le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
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Pour combattre l’immigration illégale, l’Union européenne verse une aide financière importante au Niger, pays de transit.

Le pays est même généreusement rétribué. Plus de 90 % des migrants ouest-africains passent par le Niger pour tenter de rejoindre l’Europe. Les migrants espèrent ensuite atteindre la Libye voisine, et à partir de là se lancer dans la périlleuse traversée de la Méditerranée.

Le New York Times rapporte qu’en août dernier, Bruxelles a versé une aide de 21 millions d’euros à Niamey pour soutenir sa lutte contre l’émigration clandestine vers l’Europe et pour sa «sécurité intérieure». L’UE, ajoute la même source, avait également annoncé fin 2017 qu’elle verserait au pays 1 milliard d’euros au titre de l’aide au développement jusqu’en 2020 inclus. De leur côté, l’Allemagne, la France et l’Italie fournissent également de l’aide.

Ces mesures, poursuit la quotidien américain, «s’inscrivent dans une stratégie bien plus générale de l’UE, qui comprend le versement de milliards d’euros à la Turquie pour limiter l’arrivée de migrants». Le New York Times signale que, de son côté, l’Italie a été accusée de payer des milices en Libye pour contenir les migrants. Mais ce n’est pas tout. Au Niger, révèle le journal américain, «certains chefs militaires reprochent amèrement à la France de financer un ancien dirigeant rebelle [pour lutter contre les migrants] alors qu’il reste une menace, faisant passer la lutte contre l’immigration clandestine avant les intérêts du Niger en matière de sécurité».

A ce propos, la publication américaine insiste sur l’idée que même si «même si Al-Qaïda et Daech sont l’une et l’autre implantées dans la région, les forces gouvernementales nigériennes n’ont pas pour mission de combattre le djihadisme : elles traquent les passeurs de migrants clandestins, qui sévissent dans ce paysage hostile, où l’on peut traverser des centaines de kilomètres de dunes avant de voir des arbres isolés».

S. S.
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