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La prise en charge des repentis de Boko Haram au centre d’une rencontre à Niamey

Publié le jeudi 21 fevrier 2019  |  Xinhua
Boko
© Diasporas News par DR
Boko Haram touché mais pas mort
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Les autorités nigériennes chargées de la sécurité, de la justice et de l'humanitaire et leurs partenaires compétents se sont réunis mardi à Niamey pour réfléchir pendant deux jours au partage du programme de prise en charge des repentis du groupe terroriste Boko Haram, a-t-on appris mercredi.

Face à la pression militaire de la force multinationale des pays riverains du Lac Tchad (Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun), une trentaine de combattants de cette secte islamiste qui sévit depuis près de quatre ans dans la région de Diffa (sud-est, proche du Nigeria) s'étaient rendus en décembre 2016 aux autorités nigériennes.

Suite à cette reddition, le ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Mohamed Bazoum, avait annoncé peu après à Diffa qu'outre une amnistie, ces jeunes repentis pourront profiter de la mise en place d'un programme de déradicalisation et de réinsertion économique.

On compte aujourd'hui 233 personnes associées à Boko Haram, dont des femmes et des enfants, nigériennes et étrangères, à être prises en charge par le Niger et ses partenaires. Elles sont regroupées dans un centre près de Goudoumaria, dans la région de Diffa, placé sous la surveillance de la Garde nationale, a précisé le ministère de l'Intérieur.

La rencontre de cette semaine à Niamey, a indiqué le directeur de cabinet de M. Bazoum, Alambédji Abba Issa, vise à apporter des contributions pour améliorer le programme de prise en charge via une répartition claire des activités entre les acteurs, sous une coordination plus efficace des entités de l'Etat.

"Le gouvernement entend rassembler le maximum d'acteurs concernés dans l'optique de définir clairement toutes les étapes du processus de gestion des personnes associées à Boko Haram en reddition afin que chacun identifie de façon précise le rôle qu'il peut assurer", a-t-il précisé.
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