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Art et Culture

Le Niger bien représenté à la 26ème FESPACO en compétition avec trois documentaires et deux autres films en panorama

Publié le mercredi 27 fevrier 2019  |  Clap Noir
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© Autre presse par DR
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La 26ème édition du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été officiellement lancé ce 23 février au stade municipal Issouf Joseph Konombo de Ouagadougou. Le Niger, pays de Oumarou Ganda, premier étalon d’or de Yennenga en 1972 avec son film le « Wazzou polygame » est fortement représenté à cette édition. Cinq films nigériens participent à la compétition. Il s’agit de trois films documentaires en sélection officielle et deux autres films en projection panorama.

Pour les films docu­men­tai­res sélec­tion­nés il y a un long métrage, « Solaire Made in Africa » du réa­li­sa­teur Saguirou MALAM ; un court métrage « Bibata est partie » de la réa­li­sa­trice Nana Hadiza AKAWALA et dans la caté­go­rie film d’école « L’Algaita au cœur du Manga », dont le réa­li­sa­teur est Ari ADAM de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC).

"Solaire made in africa" de Saguirou MALAM, sorti en 2017 est en com­pé­ti­tion pour la caté­go­rie long métrage. C’est un hom­mage au Pr Abdou Moumouni, cher­cheur nigé­rien dont l’Université de Niamey porte le nom. Quant au court métrage « Bibata est partie », de Nana Hadiza AKAWALA, sorti en 2018, évoque « l’uni­vers des femmes de ménage », mais aussi d’une amitié entre l’employée de maison et de son employeur qui part à sa recher­che dix ans après son départ de son poste.

Les deux films rete­nus en pano­rama sont « Etincelles » de Riba Bawa KADADE et « Ma belle mère ma co-épouse » du réa­li­sa­teur Djingarey MOUSSA HAMADOU. Le film de Djingarey MOUSSA HAMADOU est un long métrage de 75 minu­tes tourné en lan­gues Haoussa et Français. Sa trame porte sur la vie d’un jeune couple. Raicha une jeune femme toua­rè­gue de 25 ans, mariée à Hamada, un ins­ti­tu­teur. Mais la vie pai­si­ble de ce couple sera mise à rude épreuve par Agaïsha, la mère de Hamada qui, obnu­bi­lée par ses pré­ju­gés va contrain­dre son fils à mettre fin à son mariage avec Raicha. Au delà de son carac­tère ludi­que « Ma belle mère ma co-épouse » met en lumière la vieille ville d’Agadez, dont cer­tains quar­tiers sont ins­crits au patri­moine mon­dial de l’UNESCO.

Abandé Moctar
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