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Au vu du déroulement de certains évènements politiques, le Niger vogue-t-il vers une cohabitation ?
Publié le lundi 4 novembre 2013   |  Nigerdiaspora


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© Autre presse par DR
Au vu du déroulement de certains évènements politiques, le Niger vogue-t-il vers une cohabitation ?


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Certains analystes politiques l’ont prédit. Des médias l’ont insinué. Et des faits sont en train d’en préciser les contours. Le Niger irait droit vers une cohabitation si l’on tenait compte de certains signes annonciateurs. D’abord, cette obstination du Président de la République à vouloir coûte que coûte à former un gouvernement d’union nationale. Il a réussi certes à le mettre en place avec les conséquences que l’on sait : le départ du principal allié de la mouvance présidentielle, le parti du président de l’Assemblée nationale Hama Amadou, le Moden FA Lumana et la division des partis politiques de l’opposition. Ensuite, l’interpellation du Ministre de l’Intérieur suite à la révocation du Maire central de Niamey pour avoir hypothéqué les biens publics de l’Etat, interpellation au cours de laquelle a éclaté un autre scandale, celui du prêt de 2 milliards de dollars avec comme garantie trois années de production pétrolière. Les débats sur la révocation de Oumarou Dogari a révélé le très faible soutien accordé au ministre interpellé de la part des alliés notamment de l’ANDP, du RSD et du RDP. A propos du RDP, les observateurs de la scène politique ont senti comme une sorte de rébellion d’un ses principaux animateurs en l’occurrence, le député Mohamed Ben Omar qui a d’ailleurs été pressenti par un journal de la place comme le futur premier ministre de la cohabitation dont nous parlions plus haut. Son penchant pour l’opposition et sa récente visite à l’ancien président Tandja (quoi de plus normal) ont fait ont fait jaser plus d’un. Mieux, à tort ou à raison, beaucoup de nos compatriotes pensent que Tandja serait tenté de revenir sur la scène politique. La motion de confiance qui vient d’être déposée à l’Assemblée Nationale et qui sera discutée le 9 novembre prochain, ne fera pas d’émules mais elle traduit tout de même un certain malaise au sein de la classe politique. A cela il faut ajouter le triste sort qui a été réservé au Conseil National du Dialogue Politique qui a enregistré le départ des partis de l’opposition et des non alliés. C’est dire que les jours à venir seront déterminants pour la gouvernance politique au Niger.
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