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Dans le classement doing business, le Niger n’est pas jugé sur ses performances réelles, selon les autorités nigériennes

Publié le jeudi 4 avril 2019  |  Niamey et les 2 jours
Communiqué
© Autre presse par DR
Communiqué du conseil des ministres du vendredi 15 février 2019
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(Niamey et les 2 jours) - Le rapport Doing business 2019 de la Banque mondiale, rendu public le 31 octobre 2018, classe le Niger à la 143ème place sur les 190 meilleures économies dans le monde.

Le pays gagne ainsi une place par rapport à l’année précédente. Malgré cette légère avancée, la position occupée par le Niger dans ce classement ne satisfait pas les autorités du pays qui pensent que « le Niger n’est pas jugé sur ses performances réelles», soutient le ministre-conseiller spécial du président de la République en matière du climat des affaires, Alma Oumarou, au terme de la réunion du dispositif de suivi et de mise en œuvre de la politique d’amélioration du climat des affaires au Niger, présidée par le chef de l’Etat le 3 avril.

« Nous avons rencontré les contributeurs, ces professionnels de nos indicateurs qui sont interrogés par la Banque mondiale sur l’effectivité des réformes que nous avons entreprises avant l’établissement de son rapport. Beaucoup de ces contributeurs, quand ils reçoivent les questionnaires de la Banque mondiale, ne savent même pas de quoi il s’agit. Ils ne répondent pas », dénonce le ministre. Toute chose qui est préjudiciable au Niger.

Aujourd’hui, le pays est déterminé à améliorer sa position dans ce classement mondial et ambitionne même de figurer parmi les 50 pays les plus réformateurs du monde.

Raison pour laquelle plusieurs mesures et réformes ont été prises ces derniers mois dans plusieurs secteurs. Le Niger entend de ce fait améliorer son climat des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs, se développer davantage et créer des emplois.

Au vue de toutes ces mesures, les autorités ont bon espoir que leur objectif sera atteint et que les contributeurs de la Banque mondiale, qui ont saisi la portée de leur responsabilité selon Alma Oumarou, vont répondre au questionnaire « sur la base des réelles perceptions qu’ils ont eues des réformes entreprises par le Niger », conclut Alma Oumarou qui soutient à cet effet que ces contributeurs ont pris cet engagement.

SG
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