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PNDS et Tazartché, même pipe, même tabac?
Publié le vendredi 8 novembre 2013   |  actuniger.com




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Le Niger est un pays à paradoxes. Lorsque le président de la république, Tandja Mamadou, a tenté de forcer le destin en 2009 alors même que son second mandat prenait fin, il faut reconnaitre que le PNDS , par calcul, n’était pas en première ligne pour l’en empêcher. Le premier à dire non, ce n’était ni un parti politique, ni ceux qui, de nos jours défendent le Guri les yeux fermés. L’histoire est têtue:

c’était le collectif de la société civile nigérienne. Cela, nul ne peut le nier. Lors des négociations dans le cadre du dialogue inter nigérien, Tandja, tout en ne voulant pas revenir sur son bonus de trois ans, était prêt à former un gouvernement d’union nationale avec participation de nombre d’entre nous.

Nous aurions pu succomber à cet appel et nous désolidariser de nos camarades de circonstances, surtout que nuitamment beaucoup allaient piquer dans l’assiette du président. De plus, le PNDS , a travers son président, acceptait le poste de premier ministre, pensant que c’est de cette manière qu’il allait arriver au pouvoir par un raccourci fondé sur la traitrise.

En fait, je le dis haut et fort, Les "camarades "n’étaient pas sincères et les nigériens découvrent ce que le PNDS pense de la morale. Nous savons que ses militants étaient prêts à arriver au pouvoir par tous les moyens. Mais jamais nous n’avons pensé que cette traitrise allait commencer par notre élimination ou tentative d’élimination. Une fois au pouvoir, le PNDS oublia vite que si durant la lutte les manifestations étaient possibles contre Tandja et son régime, ce n’était ni du fait de son organisation, ni du courage de ses militants, mais parce qu’au départ Tandja, minimisant l’importance de la société civile, accordait des autorisations de manifester alors même que nous scions les assises de son régime par ces actions.

Aujourd’hui, les partis politiques découvrent la véritable face d’Issoufou et de ses amis. Ils ont une manière particulière de remercier ceux qui les ont amenés la où ils sont. La traitrise semble la seule carte de visite d’un parti qui dit pourtant fonder sa démarche politique sur l’éthique et la morale.

A présent, c’est Hama qui est dans le collimateur de nos Ponce Pilate locaux. Apres, l’étape qui suivra, ce sera l’organisation d’élections générales sur base de fraude? Les paris sont ouverts!

Amadou Bounty Diallo

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