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Qui a trahi, trahira et qui a déserté, désertera
Publié le samedi 9 novembre 2013   |  ActuNiger




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La Mouvance pour la Renaissance de la République (MRN) affûte ses armes. Face à l’opposition politique qui vient de renforcer son front de combat, la MRN elle aussi ne va pas de main morte ; inquiétude ou réponse du berger à la bergère ?

En tout cas, la MRN a pointé son nez hors de l’eau, si ce n’est son dos, dans une sortie qui ressemble plus à un état des lieux qu’à une rencontre de mobilisation ; une rencontre accouchée dans la douleur, provoquée et forcée par les événements qui se résument tous à ces démonstrations de force d’une opposition qui n’a même pas besoin de s’agiter pour démontrer ses capacités et ses forces de frappe. Que voulez-vous ? Celui qui cherche la bagarre finira toujours par trouver un à la taille de ses ambitions. Ainsi, ayant d’elle-même susciter et provoquer la consolidation du front de l’opposition par ses calculs malsains, la MRN semble aujourd’hui aux abois, ne sachant concrètement où donner de la tête. En réalité, les enjeux actuels n’avaient jamais été entrevus par le pouvoir qui pensait comme un feu de paille dégager LUMANA FA de la mouvance et récupérer les déserteurs des autres formations politiques qui viendraient conséquemment renforcer son front.

Ce calcul, il faut l’avouer, a été jusque-là un fiasco, avec un effet boomerang qui fait broyer du noir à la Mouvance. La sortie inopportune des 35, 36 ou 37 partis politiques (quel charlatan dira exactement combien sont-ils ou seront-ils dans un proche avenir?) ressemble bien à une réponse du berger à la bergère. Sauf qu’à ce niveau, on oublie que si l’opposition politique peut sortir à tout moment pour témoigner de son existence à travers des manifestations de rue, il n’est guère dans les prérogatives du pouvoir de s’exhiber lui aussi dans la rue. Sa présence, son existence, le pouvoir peut très bien en témoigner à travers des moyens beaucoup plus discrets et sages. Les vociférations, les agitations et les cris de slogans à tue-tête ne sont normalement pas l’apanage du pouvoir. Alors, si le pouvoir s’est lancé dans ce genre de comportement, ceci dénote tout simplement de la peur bleue que lui inspirent ces sorties de l’opposition. On l’a vu la première fois où elle était sortie, cette opposition est franchement énorme et elle a bien les moyens de secouer conséquemment et durablement le pouvoir en place.

Surtout que le Président de la République a ignoré jusque là tous les sages conseils des gens soucieux de la pérennité de son pouvoir qui lui intimaient prudence face à ces troubadours qui subitement sont venus s’agglutinés autour de lui, au gré de toute dignité, oubliant les mots durs et même acerbes qu’ils proféraient il y a quelques mois contre sa personne. On le lui a dit, on le lui a fait comprendre et le lui a même crié que ces gesticulateurs ne sont guère des enfants de coeur. Qui a trahi, trahira. Et déjà, on annonce des intentions de désertions, de la part même de ceux-là qui le poussaient à agir. Il y a une donne que le Président Issoufou Mahamadou ne doit jamais oublier : si le PNDS n’avait pas infiltré les rouages de la présidence de la République, jamais Tandja n’aurait eu un certain comportement vis-à-vis de Hama Amadou, au point de le mettre sous les verrous. Alors, il faudrait que le PNDS se dise que cette façon de faire a fini par faire école dans la tête de nos politiciens. Et, déjà, on entend des sons de cloche dans ce sens.

Le RDP Jama’a serait partant, suivrait Cissé dont le gigantesque ministère vient de subir des coupes sombres pour créer un autre pôle ministériel. Que ne dit-on pas sur les intentions cachées des uns et des autres de trahir son Excellence Issoufou Mahamadou, tout comme il l’avait fait quand il était à l’opposition et tout comme il vient de le faire avec son principal allié le LUMANA FA. C’est donc de bonne guerre que la mouvance au pouvoir se sente inquiète au point d’emboîter le pas à l’opposition dans cette campagne ouverte avant termes. Sauf que, les dés sont déjà jetés et il serait très difficile pour la mouvance au pouvoir de suivre le rythme infernal de provocations que lui imposeraient et l’opposition politique et le front social conduit par le bouillonnant Mahamane Hamissou. Tout est question de temps, quand sonne le glas...

Madougouizé

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