Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Vote de confiance pour le gouvernement à l’Assemblée nationale: L’opposition parlementaire compte faire prolonger le suspens
Publié le dimanche 10 novembre 2013   |  tamtaminfo


Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée nationale : Une vue de la plénière


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’’est le 9 novembre prochain que le gouvernement dit de « désunion nationale » va jauger de la confiance qu’il bénéficie auprès de l’Assemblée nationale. C’est là un exercice prévu par la constitution de la 7ème République et qui est mis en pratique à travers un texte.

Si l’Assemblée nationale vote à la majorité simple le texte soumis à son appréciation par le gouvernement, ce dernier se voit ainsi investi de la confiance du parlement. Si par contre, le texte n’est pas adopté par le parlement, le Premier Ministre se voit dans l’obligation de rendre sa démission et celle de son équipe au Président de la République. Dans la situation présente, le texte déposé par le gouvernement suscite une polémique. Pour certains constitutionnalistes, ce que le gouvernement vient de soumettre à l’appréciation des parlementaires est un programme (il s’agirait du Programme de Développement Economique et Social) et non un texte et par conséquent viole les dispositions de la constitution de la 7ème République.

En attendant de voir le sort qui est réservé à la requête du gouvernement sur la forme, c’est-à-dire si elle est recevable ou non, tous les regards sont braqués sur la date du 9 novembre et sur l’issue de ce vote qui permettra de fixer les Nigériens et l’opinion internationale sur qui de l’opposition ou de la majorité actuelle détient la légitimité au parlement. Mais selon certaines sources, ce derby tant attendu pourrait être faussé par l’opposition regroupée au sein de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR). En effet, comme stratégie, l’alliance du trio Seini- Ousmane-Hama compte brouiller les pistes au Président de la République, Issoufou Mahamadou et à son Premier Ministre Brigi Raffini.

L’opposition parlementaire envisagerait tout simplement de voter en faveur du texte soumis par le gouvernement prolongeant ainsi le suspens et semant le doute dans l’esprit des militants et sympathisants de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN). Il faut dire que jusque là, cette démarche de l’opposition consistant à épuiser le camp présidentiel a marché. A l’occasion du vote de la loi des finances rectificative, les députés des partis membres de l’ARDR avaient emboité le pas à ceux de la majorité brouillant ainsi les cartes au jeu présidentiel. Tout ce qui a amené le gouvernement à introduire cette question de vote de confiance pour se fixer sur sa force réelle au sein de l’hémicycle. Au regard de la stratégie de l’opposition ci-dessus évoquée, on peut d’ores et déjà dire que le suspens continue. Jusqu’à quand ? Sans doute que l’ARDR attendra le moment favorable, c’est à dire au moment où le camp présidentiel commencera à donner des signes de lassitude à entretenir et à arroser son beau monde pour bondir.

Comme on le voit l’opposition qui donne l’impression de somnoler tient dans ses mains les cartes maitresses pour contrôler la situation. Voilà qui confirme toutes les analyses selon lesquelles il sera difficile pour le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et ses alliés de maintenir le cap face à une opposition constituée par les trois grands leaders politiques du pays que sont Seini Oumarou du MNSD Nassara (2ème force politique du pays), Hama Amadou du MODEN/FA Lumana/Africa (3ème force politique) et Mahamane Ousmane du CDS Rahama (4ème force politique). Les prochains jours s’annoncent encore plus difficiles pour le « Guri system » et ses animateurs.

 Commentaires