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Assemblée nationale : la Représentation nationale renouvelle sa confiance au Gouvernement par 70 voix pour, 43 voix contre et 0 abstention
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  Le Sahel


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© Le Sahel
Le Premier ministre, chef du gouvernement, président du Conseil National des Investisseurs Privés (CNIP) SE Brigi Rafini


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Aux termes de l’audition, débat et vote sur la question de confiance autour du PDES, l’Assemblée nationale a renouvelé sa confiance au Gouvernement du Premier ministre Brigi Rafini par 70 voix favorables, 43 voix contre et 0 abstention. SEM. Brigi Rafini et l’équipe qu’il dirige depuis le 13 aout 2013 obtiennent ainsi carte blanche auprès de la Représentation nationale pour continuer à mettre en œuvre le Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2013-2015, un programme conçu pour impulser une véritable dynamique de développement économique et social pouvant hisser le Niger dans le cercle des pays émergeants.

En décidant, à travers cette question de confiance posée au Parlement, d’engager sa responsabilité, le Gouvernement risquait gros. Car, vu le départ du principal allié de la majorité, à savoir le Parti Lumana Africa, qui a rejoint l’opposition parlementaire, la certitude qu’il puisse sauver la majorité des 58 députés qui restaient se jouait sur le fil dur rasoir. Pour continuer à gouverner, le Premier ministre Brigi Rafini devait avoir la confiance d’au moins 57 députés, soit la majorité absolue des 113 députés composant le Parlement. Autrement, il doit remettre la démission de son Gouvernement.
Le pari relevait de l’audace. Surtout qu’en rejoignant les rangs de l’opposition parlementaire le Lumana a fait rehausser le nombre mathématique de cette dernière de 30 à 55 députés. Bref, il fallait dans l’un comme dans l’autre camp jouer serré. Mais en réussissant la prouesse d’élargir cette majorité à 70 députés, M. Brigi Rafini a surpris tous ceux qui, au moment du dépôt de cette question de confiance au Parlement, ne donnaient pas cher de sa peau et de celle son gouvernement.
En tout cas les débats qui ont suivi l’exposé du Premier ministre à la tribune de l’Assemblée à la plénière du samedi dernier se sont une fois encore déroulés beaucoup plus sur le clivage politique opposition-majorité que sur l’essence du PDES. Comme il fallait s’y attendre les interventions des députés de l’opposition étaient assez critiques à l’égard du Gouvernement tandis que les députés de la majorité ont naturellement abondé dans le sens du soutien au Gouvernement et au programme qu’il défend. Certes quelques députés ont eu la lucidité d’analyser le texte du PDES et ont eu par conséquent à poser, au cours du débat, des questions sur les différents axes et aspects économiques et sociaux qu’il contenait, ainsi que sur la stratégie de mobilisation de ressources et la mise en œuvre du PDES.
En un mot des questions sur la gouvernance économique que le Premier ministre a mis toute la bonne volonté à y répondre. En revanche, sur les questions abordant la gouvernance politique, plus précisément tout ce qui peut paraitre polémique ou de nature à accentuer inutilement les divergences d’opinion entre les Nigériens, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a aimablement demandé aux députés de lui faire l’économie d’y répondre, car avant tout, c’est le PDES qui est et doit être l’objet du débat.
Pour ce qui est de l’atmosphère au sein de l’hémicycle, comme c’est dans la nature de l’Assemblée Nationale, en des pareilles circonstances, beaucoup de députés étaient sur leurs nerfs à certains moments chauds des discussions portant notamment sur des questions de procédure. Par exemple, le mode de distribution des bulletins de vote a soulevé de chaudes discussions, chacun voulant une interprétation pouvant l’arranger sur le mot ’’distribuer’’. Ainsi quand les uns pensent qu’il s’agit de se promener dans la salle pour remettre à chaque député les trois bulletins de vote blanc, orange et vert, représentant respectivement le pour le contre et l’abstention, dans le camp d’en face, on estime qu’il s’agit de déposer les bulletins sur un table pour qu’au moment du vote, chacun y entre en possession avant d’aller dans l’isoloir. Si pour le commun des Nigériens, ces détails paraissent anodins, voire inutiles, les députés, eux, pensent que ces petits détails pourraient changer quelque chose dans le bon déroulement de l’opération, voire si l’issue même du vote. Comprendre qui pourra...
D’autre part, les débats retransmis en direct sur la télé et radio nationales étaient empreints de coups de gueule, de coups de flèches empoisonnées décochées de d’un vers l’autre camp, de dérapages vite rattrapés et à un moment les travaux étaient enlisés dans des débats de procédure à propos de la simple distribution de bulletins de vote. C’est peu, avant minuit, que le verdict est tombé.
Pour permettre une meilleure appréciation de ceux que les uns et les autres ont dit ou défendu durant l’audition du Premier ministre ainsi que le débat et les consignes du vote, nous publions dans leur intégralité le texte résumé du PDES présenté par le Premier ministre devant le Parlement ainsi que les textes dits consignes de vote lus par chaque Président des cinq groupes parlementaires, lesquels textes reflètent les points de vue et les positions développés et défendus par les différents bords politiques à l’Assemblée nationale.

Mahaman Bako

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