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Au-delà de la brasserie BRANIGER, c’est tout le secteur industriel privé Nigérien qu’il faudrait sauver des concurrences déloyales des narcotrafiquants…

Publié le mardi 28 mai 2019  |  Tamtaminfo
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© Autre presse par dr
Série de visites du ministre de l`Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale à la BRANIGER et à ORIBA : Le ministre salue les conditions de travail des agents et le cadre de dialogue social
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La problématique qui se pose , les ministères techniques en charge de l’industrie et en charge du commerce ont grandement besoin de renforcement des capacités. Les entreprises industrielles nationales sont laissées à elles-mêmes.

Les narcotrafiquants font entrer toutes sortes des produits alimentaires, boissons alcoolisées, boissons sucrées , produits alimentaires, carburant, gaz domestique, par fraude massive dans nos marchés sans aucun contrôle professionnel de qualité. Si des dispositions diligentes et urgentes ne sont pas prises pour endiguer cette fraude qui engendre des concurrences déloyales à l’égard des entreprises industrielles nationales, nous risquerions de rentrer dans la zone de libre-échange avec des entreprises industrielles nationales non compétitives.

En réalité la brasserie , BRANIGER est aussi d’origine française, c’est une société qui a près de cinquante deux ans d’existence dans notre pays , qui emploient un effectif de près de mille quatre cent pères de familles . Nous pensons qu’il y a un jeu qui ne dit pas son nom.

Certains hauts fonctionnaires et certains ministres en charge du secteur privé industriel ,se devraient de bien analyser la situation actuelle de nos entreprises industrielles.

Cette affaire de concurrence déloyale que se livrent les narcotrafiquants à l’égard des entreprises du secteur privé nigérien formel , mérite une grande réflexion, d’abord ils ne paieraient pas leurs impôts et taxes , ils se livreraient au blanchiment de l’argent sale . Puis ils ne seraient pas en règle avec la législation du travail, ils employeraient peu de personnel nigérien. Ensuite ils narguent les fonctionnaires honnêtes dans l’exercice dans leurs missions.

En fin, leur mission sournoise, serait sans nul doute de détruire le tissu industriel nigérien en usant de tous les moyens déloyaux, y compris de la corruption à tous les niveaux. Par conséquent les sociétés du secteur formel risqueraient de disparaître au profit du ce secteur informel, spécialisé dans la fraude , la corruption et le blanchiment de l’argent sale.

Ce n’est pas une bonne chose pour un pays déclaré champion du libre-échange que des sociétés qui s’acquittent régulièrement des leurs impôts et qui emploient un nombre important de personnel nigérien , chefs de familles ,soient obligées de fermer et d’aller s’installer ailleurs par la faute des trafiquants , des hors la loi . Ce n’est pas normal !

Une vigilance accrue s’impose pour sauver notre économie. La brasserie, BRANIGER , au-delà des boissons alcoolisées, elle fabrique aussi des boissons non alcoolisées, Coca Cola, Fanta, Sprint , Malta, de l’eau potable minérale, de la glace et autres .

Les narcotrafiquants recyclent eux aussi leur argent à travers des jus , des boissons alcoolisées et non alcoolisées, Coca Cola, Fanta, Sprint, Malta, des produits alimentaires de première nécessité, carburants, gaz domestique, importés massivement par fraude, qu’ils vendent sur nos marchés à des prix défiant toute concurrence. La concurrence déloyale actuelle nuit à toutes les entreprises industrielles nigériennes sans exception qui sont au formel.

Pour bien illustrer cette situation alarmante, le ministre en charge du commerce vient de dénoncer à partir de Maradi le phénomène de la fraude qui fait baisser dangereusement les recettes publiques au niveau de la société d’État, la SONIDEP. Il y a lieu que les services compétents des ministères concernés , en charge de l’industrie, du commerce, des finances et de l’économie, se penchent avec beaucoup plus de sérieux sur la situation très alarmante de nos entreprises industrielles afin de permettre à ces dernières de peser et de bien jouer leur rôle dans la zone du libre-échange Continental dont notre pays est déclaré champion par l’Union Africaine.

La nouvelle problématique qui se pose : est de savoir si réellement nos hauts fonctionnaires chargés d’aider à créer un environnement économique favorable et propice à l’émergence du secteur privé industriel nigérien compétitif, disposeraient-ils d’une bonne marge de manœuvre pour bien conduire leur noble mission ? À bon entendeur salut !
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