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Ouverture de la session ordinaire du CSC au titre du mois de mai 2019 : Plusieurs points en discussion dont celui relatif à l’examen du rapport du groupe de travail chargé de faire la situation des télévisions et bouquets

Publié le mardi 28 mai 2019  |  Le Sahel
Siège
© Autre presse par DR
Siège du Conseil Supérieur de la Communication (CSC)
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Le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Sani Kabir a présidé hier matin au CSC, l'ouverture de la session ordinaire du mois de mai 2019. Six points étaient à l'ordre du jour de ces assises dont celui relatif à l'examen du rapport du groupe de travail chargé de faire la situation des télévisions et bouquets.
Le projet d'ordre au jour de la session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication au titre du mois de mai 2019 comporte six (6) points, à savoir : examen et adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois d'avril 2019 ; informations sur le CSC ; examen et adoption des dossiers de demandes de création, d'installation et d'exploitation des services de communication audiovisuelle privés ; examen et adoption des travaux des commissions ; examen et adoption du rapport du Groupe de travail sur la situation des TV et bouquets et questions diverses.
Parmi ces points inscrits à l'ordre du jour, le président du CSC a insisté sur celui relatif à l'examen du rapport du groupe de travail chargé de faire la situation des télévisions et bouquets. Ce Groupe de Travail, « mis en place par Délibération n°0017/CSC du 28 février 2019, a eu pour mandat de faire la situation de tous les organes de télévisions installées au Niger en insistant particulièrement sur les programmes, les moyens techniques, le personnel et les fréquences, la grille des programmes, la situation des autorisations » a dit le président du CSC. Aussi, a-t-il ajouté, c'est l'occasion de faire la situation de tous les bouquets satellitaires, à travers notamment les autorisations, le nombre de chaînes diffusées, le nombre d'abonnés et la couverture géographique.
Ce contrôle décidé par le CSC, a-t-il rappelé, « s'inscrit d'une part, dans le contexte général du débat sur la signature de la convention collective et de la TNT qui oblige le CSC à réadapter le cadre juridique et institutionnel de la régulation audit contexte et d'autre part, la nouvelle réorientation du fonds d'aide à la presse, consécutive à la modification de la loi sur le CSC ». Pour le président du CSC, « la nouvelle redistribution des rôles prescrite par le passage au numérique à travers, les chaînes d'édition et de production d'une part ; de transport et de distribution d'autre part impose au CSC de faire un état des lieux, complet sur les Télévisions et les bouquets afin de les préparer à la signature du nouveau cahier de Charges qui régit et encadre le service de télévision au Niger ».
C'est pour toutes ces raisons que le CSC a estimé nécessaire de mener un contrôle de l'ensemble des télévisions et bouquets pour identifier au cas par cas les insuffisances et proposer aux promoteurs les mesures correctives avant la signature de nouveaux cahiers de charges.

Le président du CSC condamne les dérives observées sur les réseaux sociaux

Situant le contexte dans lequel cette session se déroule, le président du CSC, a souligné qu'elle s'ouvre après une série de drames ayant frappé notre pays, notamment l'attaque terroriste repoussée de la prison de haute sécurité de Koutoukalé et l'embuscade de TongoTongo qui a coûté la vie à plusieurs de nos soldats et engendré plusieurs blessés. «Suite à ces événements dramatiques, le Conseil
Supérieur de la Communication, par ma voix, présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes, aux Forces de Défense et de Sécurité et à l'ensemble de la Nation », a ajouté Dr Sani Kabir. Aussi, il a relevé que la session intervient dans un contexte marqué par des dérives sur les réseaux sociaux. « Ces espaces de liberté d'expression et de pensée qui se sont ajoutés aux médias traditionnels, et qui sont censés promouvoir les liens sociaux, la solidarité, la fraternité, l'unité et d'autres valeurs universelles des droits humains sont aujourd'hui détournés de cette orientation par certains de nos concitoyens qui en font un usage qui choque-les consciences », a-t-il indiqué. Le président du Conseil Supérieur de la Communication déplore et condamne la tendance observée ces derniers temps et en appelle à l'exercice strict des libertés si chèrement acquises dans le respect des lois et règlements en vigueur.
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