La ville de Niamey dispose d’un nouveau maire central en la personne de Hassane Seydou . Elu avec 27 voix à la suite de la session extraordinaire du conseil de ville de Niamey, Hassane Seydou remplace désormais Oumarou Moumouni Dogari , débarqué de son poste par décret pris en conseil des ministres. Son challenger, Hassoumi a recueilli 15 voix. Un conseiller s’est abstenu du vote.
Trois candidats se sont présentés à cette élection. Le troisième candidat ayant désisté, les deux rivaux, tous du même parti, le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden/FA-Lumana ) se sont partagés par les urnes. A l’issue du vote, c’est le candidat de l’aile dite Tchiana, Secrétaire général du Parti et ministre d’Etat dans le deuxième gouvernent de la 7ème République qui a remporté le scrutin sur l’aile dite de Hama Amadou, président du parti et président de l’Assemblée nationale. Il a, à cet effet reçu l’appui des conseillers du PNDS et ceux des autres partis de la mouvance présidentielle.
Lors du conseil des ministres du 30 septembre dernier, le gouvernement a, sur proposition du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, pris le décret de relever le président du Conseil de ville de Niamey de ses fonctions. Avant la décision du conseil des ministres, Oumarou Moumouni Dogari était d’abord sous le poids d’une motion de défiance déposée par les conseillers qui l’accusent d’avoir hypothéqué son domicile officiel et le garage municipal. Le recours fait par ce dernier contre sa révocation pour « excès de pouvoir » a été rejeté par le Conseil d’Etat le 21 octobre dernier.
L’élection du nouveau maire centrale de Niamey a mis à nu la division au sein de ce parti apparue depuis la formation du gouvernement d’union nationale.
