Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

ARN + Moden-Fa = ARD= 43 voix, nette amélioration dans la conduite des débats par le président de l’Assemblée Nationale SE . Hama Amadou. (Vote de motion de confiance : l’opposition ARD enterrée)
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  LA LETTRE DES CITOYENS


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Samedi 09 novembre 2013, la Représentation Nationale est appelée à se prononcer sur un texte que le Chef du Gouvernement a bien voulu engager sa responsabilité. Prévu par les dispositions constitutionnelles, notamment en son article 107, aliéna 3, qui stipule que : « Le Premier Ministre peut, après délibération du Conseil des Ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée Nationale en posant la question de confiance sur le vote d’un texte.

Le texte est considéré comme adopté s’il recueille la majorité absolue des votes ». C’est à cet exercice purement républicain, même s’il est inédit au Niger et dans la sous région que les députés nationaux ont satisfait. Les résultats du vote est sans appel, 70 voix en faveur de la motion de confiance, 43 voix contre la motion et 0 voix abstenue. Par ce vote propre, clair et sans ambages, c’est le citoyen qui est soulagé, lui a qui on annonçait une crise institutionnelle au lendemain du départ du MODEN–FA de la majorité.

Si la majorité au pouvoir en l’occurrence, la MRN (Mouvance pour la Renaissance du Niger), a murit, la réflexion, pour prendre de court l’opposition habituée à un schéma classique de motion de censure, l’exercice est inédit dans l’histoire politique récente ou lointaine de notre démocratie et par extension à nos démocraties africaines. On a fouillé les archives de l’histoire, jamais un gouvernement ne s’est prêté a cet exercice, même lorsque ce dernier est traversé par des crises. Il fallait que le gouvernement fasse cette démonstration de sa légitimité et que malgré le départ d’un parti de la majorité, il jouit du soutien d’une majorité forte et crédible pouvant engager des grands travaux pour les citoyens nigériens. Entretenu à dessein, l’opposition savait pertinemment qu’elle ne détenait pas la majorité pour faire tomber le gouvernement et s’évertue cas même à entretenir le doute dans l’esprit des citoyens sans pour autant avoir le courage politique de déposer une motion de censure pour prouver sa force réelle.

Visiblement, les débats étaient gagnés d’avance, mais avec tout sa, ils ont soulevés un grand intérêt au sein de l’hémicycle en témoigne le nombre important des inscrits.93inscrits au départ ce qui constitue un record, avant que la conférence des Présidents le ramène à 40. A l’entame des ces débats, le Président de l’Assemblée Nationale ,Monsieur Hama Amadou ,dans une intervention inédite aussi, avait appelé l’ensemble des députés de tout bord confondu à plus de modération ,de courtoisie et de sens élevé de la mesure et de responsabilité, avant de magnifier, le clame, la sérénité et le don de soi qui a toujours caractérisé le Premier Ministre, Monsieur Brigi Rafini. Malheureusement, ces propos de Hama plein de sagesse, ont été trahi par un député de son propre parti, un habitué des frasques, puisqu’il n’est pas à son premier coût d’essai. Malgré, l’enjeu de cette motion de confiance les débats, n’ont été à la hauteur de l’événement. Pas d’analyses pertinentes sur le texte en discussion, le PDES (Plan de Développement Economique et Social), ceux qui devraient le critiquer négativement parce que c’est l’opposition, se sont perdus sciemment, entretenant la confusion entre le Programme de Renaissance, la Déclaration de Politique Générale(DPG) et le PDES.

Faute d’arguments solides et tangibles, les députés de l’opposition nous ont servi du déjà vu et entendu, toujours dans la même rhétorique, le gouvernement n’a rien fait, absence des chiffres, corruptions, division des partis politiques etc. Ironie de l’histoire même les députés du parti MODENFA, qui hier vantaient le mérite et avantages de ce même plan, se sont rétractés pour qu’il ne soit pas bon pour les populations maintenant qu’ils sont à l’opposition. De l’analyse du vote, 70 voix en faveur de la motion de confiance, contre 43voix, c’est un score sans appel, et même la majorité ne s’en revenait pas, vu l’ampleur du score . A première vu, on constate que les députés commencent à s’émanciper de la tutelle de leurs formations politiques. Pourquoi ? Parce que si on s’en tenait aux consignes de vote :l’ARN(30 députés) ,vote non ;le MODEN-FA(25députés), vote aussi non ;le PNDS(37députés) vote oui ;l’ANDP(8députés) vote oui ;le groupe des Démocrates(13 députés) vote oui. Donc, le vote attendu selon les consignes de vote sera de 55 pour l’opposition et 58 pour la majorité.

Mais le résultat de ce vote qui est de 70 voix, marque, incontestablement une émancipation des députés de leur formation politique.12 voix supplémentaires sont venues s’ajouter et grossir, les rangs de la majorité. D’ou proviennent, ces douze députés, du MNSD, du CDS, ou de MODEN ? Depuis la déclaration d’un groupe des députés du MNSD au lendemain de la formation du gouvernement d’union nationale, soutenant l’action du Président de la République, l’on savait que le gouvernement dispose d’une large majorité lui permettant de mener à bien ces actions de développement. Selon des sources bien informées les deux députés supplémentaires viennent soit du CDS, soit de LUMANA. Beaucoup des soupçons pèsent déjà sur certains noms au sein du parti de Hama Amadou, et le rappel que Monsieur Hama Amadou avait fait des certains dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée régissant le vote est bien là pour montrer, comment on voulu savoir quels sont les députés qui n’ont pas suivies les consignes de vote de leur groupe parlementaire. Difficile de savoir qui n’a pas voté dans ces conditions mais les prochains jours nous édifierons sur la provenance avec certitude des ces deux députés.

La représentation nationale a donnée son verdict en faveur de la motion de confiance, à une large majorité, donnant les coudées franches au Premier Ministre pour poursuivre, les grands travaux entamés ou en voie de réalisations au grand profit des populations nigériennes. L’heure est désormais au travail bien fait et à l’observance des textes, lois et règlements de la République sans atermoiements et esprit partisan. Par ce vote, de la représentation nationale en faveur de la motion de confiance, l’opposition qui peine à trouver ses repères sombre davantage, elle qui table sur 55 députés, se retrouve finalement avec 43. Avec ces 43 députés à moins deux d’opposition pour certains, la migration des ces députés vers la mouvance présidentielle ne fait que commencer, l’ARDR, de Seini Oumarou, de Hama Amadou et de Mahamane Ousmane est définitivement enterrée, car le peuple a choisi le travail et les actions de développement, à la place des mesquineries et la promotion des individus. Et comme l’a dit Hama Amadou à la fin du processus du vote, se souvenant des périodes dictatoriales, je le cite : « c’est sa la Démocratie ».Comme pour dire, la mort de l’âme, je suis contraint d’accepter.

 Commentaires