Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Au cabinet du médiateur : Me Ali Sirfi Maïga rencontre une délégation du conseil islamique

Publié le jeudi 20 juin 2019  |  Le Sahel
Maître
© Autre presse par DR
Maître Ali Sirfi Maïga s`entretient avec le ministre chargé des Relations avec les Institutions
Comment


Le Médiateur de la République a reçu, mardi 18 juin dernier, une délégation du Conseil Islamique du Niger. Conduite par son Secrétaire Général, Cheick Aboulrahmane Amadou Toudjani, la délégation du Conseil Islamique est venue faire part au Médiateur de la République de sa volonté à accompagner le processus de recherche de solutions pour mettre fin au mariage précoces.

Cette rencontre fait suite à l’engagement pris par le Médiateur de la République, à Maradi au forum national sur le mariage des enfants les 10 et 11 juin dernier à travers un plaidoyer de haut niveau à l’endroit des leaders religieux afin d’obtenir un large consensus sur la question du mariage des enfants au Niger. A ce sujet, il a pris l’engagement d’organiser une rencontre avec les leaders religieux, toute tendance confondue. Dans le droit fil de l’engagement pris, il s’agit de rechercher un consensus sur la question du mariage des enfants par une consultation des parties prenantes auprès des différentes sensibilités religieuses, afin d’éviter les suspicions ou autres collusions de nature à asseoir la confiance entre partenaires. Pour cela les membres du conseil ont promis de mener les discussions avec les diverses sensibilités pour arrêter une position commune qu’ils porteront à la connaissance du Médiateur de la République. Sans les susceptibilités, il serait possible d’aboutir à une position commune consensuelle en se référant au message de paix et de tolérance prescrit par le livre saint. C’est dans cette optique que le Conseil Islamique envisage de faire une tournée à l’intérieur du pays pour sensibiliser davantage les oulémas sur cette question d’importance capitale.
Commentaires