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Attribution des licences d’exploration des blocs petroliers : sous couvert de la sinopec, la cnpc revient à la charge
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  tamtaminfo.com




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La compagnie chinoise CNPC, partenaire du Niger dans l’exploitation du pétrole du bloc d’Agadem a finalement rétrocédé au mois de juin 2013, une partie du bloc qu’elle exploite à l’Etat du Niger, conformément aux dispositions du Code Pétrolier Nigérien. Il s’agit, comme on les appelle, des rendus R1, R2, R3 et R4.



Une restitution devenue définitive, en dépit de manœuvres multiformes de la CNPC pour empêcher le processus légal de restitution de ces blocs dans le domaine public. Ces manœuvres, à en croire nos sources, ont été déjouées par les autorités en charge du domaine, malgré les tentations honteuses d’un cadre du ministère de l’Energie et du Pétrole connu pour ses accointances troubles avec la CNPC, afin de torpiller le retour de ces blocs à l’Etat du Niger.

Malgré l’échec de ces agissements, la CNPC n’a pas désarmé. Pour brouiller les pistes, elle est revenue à la charge, en avançant une autre société chinoise, la SINOPEC (une de ses jumelles) pour qu’elle soumette son dossier de candidature pour l’obtention de ces licences. Selon toujours nos sources, la manœuvre aurait été découverte par le ministère en charge du Pétrole, qui a décidé de faire prévaloir les intérêts du Niger.

L’on apprend que, depuis que l’étape de la restitution de ces licences ait été franchie, plusieurs compagnies étrangères, notamment américaines, anglaises, turques, nigérianes et bien d’autres font le pied de grue pour l’obtention de ces licences d’exploration auprès des autorités nigériennes.
« C’est une bataille rude et sans merci que mènent ces compagnies auprès du ministère en charge du pétrole pour arracher le droit d’exploration, depuis que le processus de leur attribution ait été engagé par les autorités en charge du dossier » a indiqué une source proche du dossier.

La même source ajoute que, dans cette bataille pour s’accaparer ces blocs cités plus haut, les prétendants ne lésinent pas sur les moyens. On parle de trafic d’influence pour le compte de SINOPEC, avec l’intervention d’un conseiller occulte de nationalité étrangère tapis au plus haut sommet de l’Etat, récemment mêlé à une affaire à Interpol il y a trois semaines.

Tous ces agissements néfastes n’ont d’ailleurs pas permis, à en croire la même source, le mois dernier, aux autorités nigériennes, de rendre leur décision sur le choix des compagnies qui devraient reprendre ces licences d’exploration. Ces pratiques, pourtant décriées par les princes qui nous gouvernent, et qui rappelle tristement l’épisode de la « Refondation » où le bonus financier de la CNPC a permis de contribuer largement à la mise en place du Système Tazartchiste, ayant permis à ces auteurs de faire voler en éclat l’édifice démocratique nigérien.

C’est pourquoi, au regard des tentatives mafieuses qui entourent certains dossiers relatifs à l’attribution des permis pétrolier, du fait de la cupidité de certaines personnalités qui ne vivent que pour leur poche, au détriment de l’intérêt du peuple nigérien qu’ils ont longtemps spoliés, il appartient au Président de la République de réagir en conséquence, de regarder à la loupe le traitement qui sera réservé à ce dossier, comme tout autre, afin que les intérêts du Niger et de son peuple soient préservés.

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