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Poursuite, à Lomé, des travaux du quarantenaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) : Des solutions idoines pour vaincre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Sahel


40ème
© Le Sahel par DR
40ème anniversaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
Mercredi 13 novembre 2013. Siège de la BOAD, Lome. Grand colloque marquant l`apothéose du 40ème anniversaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) en présence de chefs d`Etat africains


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Les travaux entrant dans le cadre du quarantenaire de la Banque Ouest Africaine de Développement se poursuivent au siège de l'institution à Lomé. Après la cérémonie d'ouverture et la session introductive présentée devant un parterre de personnalités, les panelistes ont abordé, mercredi dernier dans l'après-midi, la première thématique qui a porté sur le thème '' vaincre l'insécurité alimentaire''. Cette thématique a été présentée en deux sous-thèmes à savoir ''Comment renforcer la résilience des systèmes de production agricole pour soutenir la productivité?'', et ''Comment éradiquer l'insécurité alimentaire dans l'UEMOA''. En effet, il s'est agi, au cours de cette séance, d'examiner les voies et moyens permettant de renforcer la résilience des systèmes de production agricole des Etats de l'UEMOA dans le cadre global de la lutte contre l'insécurité alimentaire, et d'établir les facteurs de vulnérabilité des systèmes de production agricole dans l'UEMOA, les défis à relever, ainsi que les solutions qui s'imposent.
En outre, il a été question de déterminer l'impact du changement climatique sur l'agriculture, y compris les productions sylvo-pastorales et halieutiques au sein de notre espace commun.
Le deuxième sous thème a relevé qu'en dépit des initiatives et engagements pris par nos Etats lors de la conférence de Maputo, l'atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle constitue jusqu'ici un obstacle. A travers cette séance, il a été ressorti les voies et moyens adéquats pour éradiquer l'insécurité alimentaire. Plus spécifiquement, il a été relevé les causes de l'insécurité alimentaire, tout en présentant les expériences des autres pays du monde qui l'ont vaincue. En outre, il ressort aussi de ce sous thème des propositions et recommandations visant l'éradication de l'insécurité alimentaire et donnant des orientations quant au rôle des partenaires au développement dans cette éradication de l'insécurité alimentaire.
Au terme de la conférence, le président de la table de séance, M. Jacques Diouf, ancien directeur général de la FAO, ministre conseiller personnel du Chef de l'Etat sénégalais, a indiqué que ''nous avons toutes les connaissances techniques, toutes les expertises en Afrique et toutes les expériences pour être à même de faire face aux problèmes de l'insécurité alimentaire. Il y a en Asie, en Amérique Latine, et récemment en Afrique, des pays qui, en l'espace de 3 ou 5 ans, ont réglé leurs problèmes d'insécurité alimentaire''. Selon lui, les conclusions des différents panelistes et intervenants sont qu'il y a essentiellement un problème de volonté politique. Et la volonté politique ne s'arrête pas au niveau de la déclaration d'intention, il faut qu'elle se traduise par des politiques agricoles appropriées, des stratégies de développement agricole, des programmes et projets qui s'appuient sur les agriculteurs africains, ceux qui ont toujours produit et apporté l'alimentation aux différentes populations''.
M. Jacques Diouf a précisé que cette volonté politique au niveau sous-régional permet l'intégration, la coordination, la mobilisation des institutions sous régionales comme l'UEMOA, la BCEAO. S'il y a cette mobilisation comme en Afrique de l'Est, en Asie, en Amérique Latine, en 3 ou 5 ans, on peut régler le problème de l'insécurité alimentaire dans l'espace UEMOA.
Il faut noter que le Haut Commissaire à l'Initiative ''3N'', M. Amadou Allahoury Diallo, est intervenu au cours de la conférence afin de faire partager d'une part ses visons de la sécurité alimentaire, et d'autre part exprimer les attentes de son institution vis-à-vis de l'UEMOA pour atteindre ses objectifs. Il a ainsi souligné que ce colloque les réconforte quant à leur vison de comment vaincre l'insécurité alimentaire au niveau du Niger, au Sahel et dans l'espace UEMOA en général. ''Nous pensons une fois que notre initiative ''3N'' est en train de devenir un exemple de stratégies pour vaincre l'insécurité alimentaire'', a-t-il dit. Il a aussi rappelé que la question de l'insécurité alimentaire au niveau de l'Initiative ''3N'' est abordée sous deux aspects, notamment des actions pour faire face aux situations d'urgence, permettre aux plus vulnérables d'accéder à l'alimentation à travers des actions comme la distribution des semences, des engrais et des petits ruminants, le cash for work et le food for work. Et de l'autre côté, les dispositions que nous avons prises pour attaquer l'insécurité alimentaire dans ses racines à travers l'intensification et la maîtrise de l'eau et par l'accès au marché'', a-t-il dit. ''Nous avons dit à l'UEMOA, que concernant la gestion des situations d'urgence, nous avons suffisamment d'appuis de nos partenaires. Par contre, sur les questions de création des conditions durables de sécurité alimentaire dans notre pays, nous avons énormément de besoins, et à ce niveau, nous pensons que nous devons compter sur nos banques régionales. A cet effet, nous attendons l'appui de l'UEMOA pour maîtriser l'eau, augmenter le nombre des barrages et de puits pastoraux pour développer l'élevage, et aussi augmenter le nombre des pistes rurales'', a indiqué M. Amadou Allahoury. C'est pour toutes ces préoccupations que le Haut Commissariat à l'Initiative ''3N '' attend l'appui de l'UEMOA afin d'assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux populations nigériennes.
Dans la matinée d'hier jeudi, les travaux se sont poursuivis avec la thématique ''PME/PMI et Agro Business''. Cette thématique, divisée en deux sous thèmes, a fait des recommandations concrètes et pertinentes sur les politiques, programmes et projets nécessaires pour un développement efficace des chaînes de valeurs identifiées dans la zone UEMOA.
La BOAD est l'institution commune de financement du développement des Etats de l'UMOA. Elle a été créée par accord signé le 14 novembre 1973 et est devenue opérationnelle en 1976. Aussi, la BOAD est un établissement public à caractère international qui a pour objet, aux termes de l'article 2 de ses statuts ''de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de réaliser l'intégration économique de l'Afrique de l'Ouest'' en finançant des projets prioritaires de développement.

Laouali Souleymane Envoyé Spécial

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