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M. Adolphe Gbaguidi Waly, vice-président du Comité national d’organisation de la 16ème édition de la conférence OILGASMINE
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  Le Sahel


Adolphe
© Autre presse par DR
Adolphe Gbaguidi Waly, vice-président du Comité national d’organisation de la 16ème édition de la conférence OILGASMINE


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’’A travers cette 16ème édition de OILGASMINE, nous voulons faire connaitre davantage le Niger et vendre son image de pays pays doté d’un potentiel.
Notre pays organise, à partir du 18 novembre, une conférence internationale sur le négoce et le financement du pétrole, du gaz et des mines. A quelques jours de la tenue de cet évènement de portée mondiale et d’une grande importance pour le Niger, pouvez-vous nous parler de son organisation et son déroulement ?
Comme vous l’avez dit, Niamey la capitale de notre pays sera, du 18 au 23 novembre 2013, le point de rencontre de tous les acteurs œuvrant dans les industries extractives. En effet, depuis que les autorités du Niger ont accepté d’accueillir cette manifestation, le ministre en charge des Hydrocarbures a créé, par arrêté N°043/MEP/DGH du 06 juin 2013, un comité national chargé d’organiser l’évènement. Cet évènement consiste en une série de communications par d’éminents conférenciers.

Il faut dire tout de suite qu’OILGASMINE, c’est aussi l’exposition, par les différents acteurs du secteur, de leurs technologies et leur savoir-faire. L’exposition regroupe les sociétés minières et pétrolières en activité au Niger, les experts des industries minières et pétrolières, les organisations des services professionnels dont les activités se rattachent aux secteurs minier et pétrolier, etc. Aussi, il est prévu, en option, des visites sur des sites touristiques et sur des sites miniers et pétroliers ; ces visites qui seront organisées en étroite collaboration avec les agences touristiques et les sociétés minières et pétrolières opérant au Niger.
L’objectif principal de la Conférence est de parvenir à définir des politiques structurantes à même d’impulser en Afrique un développement endogène à partir de nos ressources naturelles.
Monsieur le Directeur Général, en tant que vice-président du comité national d’organisation de l’événement, pouvez-vous nous édifier sur la qualité et le nombre des participants à cette 16ème conférence ?
Pour cette édition du Niger, 500 participants venant de plus de 40 pays sont attendus, dont une dizaine de personnalités de rang ministériel, des responsables d’organisations internationales comme le CNUCED, l’ACP, l’UE, la CEA, l’UEMOA, le PNUD, la Banque Mondiale, Transparency International, l’ITIE, etc. Il y aura également des patrons de compagnies nationales et internationales pétrolières, des investisseurs internationaux, des dirigeants de sociétés d’exploration et d’exploitation, des spécialistes du développement des projets miniers et pétroliers, des opérateurs économiques nigériens, des organisations de la société civile et tous les autres acteurs clés du secteur. C’est dire que nous attendons des personnalités de haut rang du monde administratif, politique et des affaires. Comme vous le voyez, les attentes de nos autorités sont importantes et nous espérons que nous serons à la hauteur de cette mission consistant à rassurer les investisseurs du climat de paix retrouvé, de la sécurité des investissements, de la clarté des conditions d’investissements attractives que nous avons mises en place et de la simplicité des démarches administratives au Niger.
Quelles sont les grandes questions qui seront débattues au cours de ces assises ?
Autour du thème central "Développement des Ressources Naturelles : Gouvernance dans les industries extractives, Négociation, Prix et marchés" et ’’Femmes et les industries extractives", les communications porteront entre autres sur les sous-thèmes suivants : Vision et potentiel dans le secteur de l’énergie et des mines du Niger ; Commerce international et politiques énergétiques et minières ; la gouvernance dans les industries extractives ; Commerce et financement du pétrole, du gaz et des mines ; les défis posés au commerce ; l’accès au marché pour les pays enclavés ; Cadre juridique et réglementaire et opportunités d’investissement ; le développement des capacités et des compétences ; le développement du contenu local et industries extractives ; Santé et environnement dans les industries extractives ; Sûreté et sécurité dans les industries extractives. C’est vous dire que les autorités du Niger veulent inscrire cette conférence dans le cadre de notre politique de renforcement et de diversification des secteurs minier et pétrolier, et conséquemment promouvoir ces secteurs afin de permettre une meilleure contribution des industries extractives au développement économique et social du pays. Au vu de l’importance de cet évènement de portée mondiale, il sera placé sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Elhadji Mahamadou Issoufou.
Quels sens faut- il donner à l’organisation de cette conférence pour notre pays et pour les autorités ?
La conférence de OILGASMINE est une manifestation annuelle organisée de par le monde par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED, dans l’optique de promouvoir le secteur des industries extractives et permettre leur meilleure contribution au développement économique et social des pays, surtout les moins avancés. Il vous souviendra que dès leur prise de fonction, les plus hautes autorités de notre pays, et au premier chef Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, se sont engagées à entreprendre des réformes prioritaires en vue d’améliorer la gouvernance et de rétablir la stabilité de notre pays. Parmi les domaines visés par ces réformes prioritaires, figure la gouvernance des ressources naturelles, avec en toile de fond la transparence et la bonne gestion des ressources minières et pétrolières. C’est consciente de cela, et au vu de l’engagement des autorités nigériennes dans cette dynamique de bonne gouvernance, que la CNUCED a souhaité organiser à Niamey, du 19 au 23 novembre 2013, en collaboration avec le Ministère de l’Energie et du Pétrole, et celui des Mines et du Développement Industriel, la 16ème édition de la conférence de OILGASMINE.
Oui mais il y a –t-il un intérêt particulier pour le Niger ?
Comme vous le savez, le Niger est un pays connu pour ses importantes ressources minérales, notamment ses réserves en uranium qui en font le 4ème producteur mondial et ses réserves en pétrole récemment mises en exploitation et qui font du Niger un pays africain producteur de pétrole. Le sous-sol de notre pays regorge d’importantes ressources minières et pétrolières. Notre code des investissements est attractif, et est en mesure d’attirer d’importants opérateurs internationaux dans l’industrie extractive. En clair, l’environnement des affaires dans les industries extractives est propice, et ce d’autant plus que le Niger a atteint le point de conformité de l’ITIE. La conférence de OILGASMINE sera donc pour nous l’occasion de mettre en évidence ces potentiels miniers et pétroliers du Niger, et aussi de partager l’expérience, de créer de nouveaux partenariats et des réseaux au niveau mondial. Des experts de sociétés africaines de pétrole, de gaz et des mines, des entreprises internationales, les gouvernements, et le secteur privé exploreront des idées novatrices à cette conférence. A travers cette 16ème édition de OILGASMINE, nous voulons faire connaitre davantage le Niger et vendre son image de pays doté d’un potentiel abondant et vierge, soucieux d’une bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources de son sous-sol. Comme je le disais ci-haut, cette conférence constitue assurément un moment privilégié de rencontres, d’échanges, de partage d’expériences et surtout une occasion exceptionnelle d’affaires pour les compagnies pétrolières et minières qui veulent entreprendre des activités dans notre pays, mais qui le connaissent mal.
Dans le programme de cette 16ème conférence, il est prévu une session spéciale dédiée aux ’’femmes et industries extractives’’. Est-ce un clin d’œil en direction des partenaires techniques pour qu’ils approuvent les femmes intéressées par les activités pétrolières et minières ?
La session spéciale ’’Femmes et Industries Extractives’’ est au programme de la 16ème édition de OILGASMINE. Socle de la société, la femme se trouve être au centre des effets et impacts dus aux industries extractives. Malheureusement, ses préoccupations sont rarement prises en compte dans la législation, encore moins lors des activités sur le terrain. Cependant, de plus en plus, des voix s’élèvent pour réclamer une meilleure prise en compte de cette dimension dans ce domaine si sensible. Cette session traitera effectivement de: Femmes et leadership dans les industries extractives; les problématiques sociales et environnementales rencontrées par les femmes dans les industries extractives; l’accès à une énergie durable et les opportunités d’affaires pour les femmes; et l’atelier de Travail des Associations des Femmes. Cette session spéciale va être parrainée par la Première Dame, Dr Malika Issoufou Mahamadou, présidente de la fondation Tatali Iyali. En effet, il faut le dire pour le saluer, cette Fondation s’est consacrée, depuis sa création, à l’impulsion d’actions en faveur de l’amélioration de la situation des femmes, et je me félicite de voir ses activités s’étendre aux secteurs minier et pétrolier. J’invite nos filles et nos sœurs, particulièrement les élèves et les étudiantes, à prendre massivement part aux activités programmées.
Monsieur le Directeur Général, on parle avec insistance, ces derniers jours, de reprise des négociations sur certains contrats miniers. Pensez-vous que l’opportunité est bonne pour cette action ?
Il ne s’agit pas, en réalité, de reprendre les négociations, mais d’engager de nouvelles suite à l’expiration des contrats. Je vous rappelle que les dispositions du code pétrolier et du code minier sont claires. Il est stipulé qu’une fois en vigueur, les contrats miniers ne peuvent être modifiés que par consentement mutuel des parties. Ces contrats ayant une durée de validité bien déterminée, il est tout à fait logique que des renégociations soient engagées au terme de ces périodes de validité. Au cours de cette conférence, des discussions ayant trait aux négociations des contrats miniers seront abordées. Vous conviendrez avec moi que c’est là une occasion excellente pour nous de mieux nous outiller.

Onep

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