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Session budgétaire citoyenne 2013 : analyse croisée du projet de budget 2014
Publié le vendredi 15 novembre 2013   |  alternativeniger




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En ce premier jour des travaux de la session, l’attention a surtout été focalisée sur le concept même de budget et le processus permettant son élaboration. Ainsi, tandis que les experts de l’État ont tenu à expliquer le concept, les analystes de l’association Alternative Espaces Citoyens ont, pour leur part, revu point par point les contours de ce projet de budget, afin de permettre aux citoyens de se faire une idée de ses implications. Les débats ont été rehaussés par la présence à cette session du ministre délégué au Budget, M. Mohamed Boucha qui, après s’être excusé de son absence à la cérémonie d’ouverture, s’est fait un devoir de répondre aux différentes questions relatives au projet de budget 2014, à lui adressées, par les participants.

Équilibré en recettes et dépenses à quelques 1804 milliards de Fcfa, le projet de budget 2014 est en hausse de près de 400 milliards par rapport au budget 2013. Avec 16,8% de pression fiscale, une masse salariale de 25%, un taux d’endettement de 27% du PIB et un taux d’inflation de 2%, selon Mohamed Boucha, ce budget qu’il a qualifié de budget citoyen, respecte à tous point de vue les directives communautaires en matière d’élaboration de budget. De plus, a-t-il ajouté, avant d’arriver à l’Assemblée nationale, il a fait l’objet d’âpres discussions entre les représentants de l’État d’une part, mais également au niveau des acteurs de la société civile et les partenaires techniques et financiers d’autre part.

Deux représentants de l’État, à savoir le Directeur général des grandes entreprises et le Directeur général du budget, se sont aussi relayés après monsieur le Ministre. Ainsi, le premier a présenté une communication sur la manière la plus appropriée pour valoriser et maîtriser les dépenses des sociétés minières, tout en déplorant les exonérations d’impôts sur les bénéfices accordées à certaines entreprises, et le second a éclairé les participants sur le processus conduisant à l’élaboration du budget. Un budget sur lequel, à en croire ce dernier, on peut valablement faire des économies, en l’occurrence sur les dépenses de fonctionnement (128 milliards) si toutefois les agents de l’État consentaient, chacun en ce qui le concerne, à éviter le gaspillage.

À la suite des représentants de l’État, ce fut au tour du Secrétaire général d’Alternative Espaces Citoyens, Moussa Tchangari, et du chargé de projet Analyse budgétaire, Hassane Boukar de prendre la parole. Si le premier s’est contenté de faire le parallèle entre les budgets antérieurs, le deuxième a, quant à lui, tenté d’analyser le projet de budget en cours et voir en quoi les augmentations qu’il a subies se justifient. Selon lui, le problème dénoncé au cours de la session budgétaire citoyenne de l’année dernière, en l’occurrence les difficultés d’exécution du budget d’investissement, persistent toujours.

À l’issue des différents exposés, plusieurs participants sont intervenus au cours des débats qui ont suivi. Certains tentant de justifier les dépenses supplémentaires, d’autres pour s’étonner, sinon fustiger certaines dépenses jugées inconséquente

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