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Quand Guri veut être le seul maître à bord
Publié le samedi 16 novembre 2013   |  tamtaminfo.com


Le
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le Premier ministre, chef du gouvernement SE Brigi Rafini


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70 voix contre 43. C’est ce score que le gouvernement de Brigi Rafini a recueilli la confiance des élus du peuple semble un gage de stabilité et de réconfort pour la mouvance MRN. La gigantesque clameur qui a suivi l’annonce des résultats à l’hémicycle montre bien que les respirations étaient suspendues et la main collée au coeur avant le dénouement de cette échéance.

Certes, des assurances étaient données dans le camp de la majorité par les députés, y compris les déserteurs; cependant, la nature fluctuante de nos hommes politiques, telle une monnaie, ne plaide pas en faveur d’une confiance totale quant au respect des engagements qu’ils prennent. Ceci dit, chacun a donc pu jauger ses forces et sa capacité de nuisance sur l’autre.

Franchement, les joutes qui viennent de donner leur dénouement n’avantagent pas du tout l’opposition politique qui donne l’impression de battre de l’aile. Les désertions annoncées de ce côté-là ne se sont pas produites au moment où de l’autre côté, les gens ont mis les bouchées doubles. Cela voudrait-il dire que l’opposition politique est aux abois ? Attention, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir attrapé.

Qui sont en réalité les votants ? A-t-on réellement besoin de rappeler le caractère tout à fait illégitime de la mandature de la plupart des élus qui siègent aujourd’hui à l’hémicycle ? A la faveur de cette erreur rocambolesque commise volontairement par le Général Salou Djibo, des individus inexpérimentés et sans aucune assise populaire sont arrivés à l’hémicycle. De minables formations politiques ont été servies par cette aubaine au détriment des grands partis sur leurs fiefs patentés.

Le résultat est là, des formations comme le CDS Rahama ne représentent pratiquement rien à l’Assemblée Nationale alors même que des partis proches du pouvoir constituent un poids immérité pour renforcer la mouvance. Et ce sont pour la plupart ces accidents de parcours qui constituent aujourd’hui les forces de la MRN. C’est dire que, cette situation ne saurait perdurer car très bientôt, nous irons vers les joutes électorales et, pour cette fois-ci, le général n’est absolument pas dans les sillages. Forcément, les choses se dérouleront de façon beaucoup plus orthodoxe et la vérité reprendra ses droits. Cette vérité, c’est la force réelle que représentent aujourd’hui les formations politiques de l’ARDR.

En effet; même si on est aveugle ou daltonien, on a quand même des oreilles pour entendre les formations qui composent l’ARDR. Si nous considérons l’immédiat ou le court terme, dans un avenir récent, cette opposition risque de faire très mal. Le PNDS lui-même en est conscient ; raison pour laquelle il continue encore à imagier et à concocter des subterfuges pour se tirer d’affaire. Mais il faut bien reconnaître qu’à l’étape actuelle des choses, à cette configuration, plus rien ne saurait sauver le Gury système si les choses restent telles.

Un seul schéma aurait lieu de citer ; ce serait celui dans lequel le PNDS réussirait à débaucher, une fois de plus, un des membres de cette alliance. Déjà, avec les manoeuvres en cours, on avance le nom du MNSD Nassara. C’est très plausible mais en politique, le plausible échoue toujours devant l’improbable. Si tel est que cette fois-ci les choses seraient scellées sous des accords écrits, signés ou mêmes paraphées par des magistrats et des Ulémas ? C’est vraiment improbable mais c’est justement là où la politique est ce qu’elle est. Ainsi, tout ce ramassis de déserteurs ne représenterait absolument rien que des « seconds drivers ». Dans cette vie, qui vivra, verra.

Madougouizé

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