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Visite de députés membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : «L’institution a un rôle très important à jouer, mais est confrontée à des difficultés de fonctionnement», déclare M. Souley Dioffo, président de la CAGI

Publié le jeudi 19 septembre 2019  |  Onep
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© Autre presse par DR
Visite de députés membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : «L’institution a un rôle très important à jouer, mais est confrontée à des difficultés de fonctionnement», déclare M. Souley Dioffo, président de la CAGI
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Les membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée nationale ont effectué hier une visite au siège du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour s’enquérir des conditions de travail des agents et des dispositions prises ou à prendre en prélude aux élections générales de 2020-2021. Cette visite conduite par le président de ladite commission, M. Souley Dioffo a pour objectif de discuter avec les responsables de l’institution sur son fonctionnement et constater les préoccupations auxquelles elle est confrontée. A l’issue de la visite, le président de la CAGI a déclaré que le CSC a un rôle important à jouer, mais est confronté à plusieurs difficultés de fonctionnement. Cette institution mérite d’être accompagnée par tous les Nigériens.

Le Conseil Supérieur de la Communication est une institution de la République qui a pour mission d’assurer et de garantir la liberté et l’indépendance des moyens de communication au Niger. En 2019, l’institution aspire devenir une institution de référence régionale et internationale tout en visant à consolider la démocratie et la paix sociale au Niger à travers une régulation indépendante, transparente et équitable des médias. Pour son fonctionnement, le CSC a besoin d’un personnel qualifié et les moyens financiers conséquents.

Au cours des échanges avec les députés membre de la CAGI, le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr. Kabir Sani a tout d’abord présenté l’institution et son mode de fonctionnement. Il a également énuméré des difficultés qui les empêchent d’atteindre certains résultats. Ainsi l’institution dispose de 46 agents dont 7 relais régionaux et 22 contractuels. Chaque année, le budget dégringole. Au titre de l’année 2018, le budget était de 583 millions dont seulement 46% des fonds ont été libérés. Malgré tout, l’institution a initié des réformes qui ont donné des impacts à savoir les mesures conservatoires, les systèmes de veille, les commissions des saisines, la protection de l’enfance en matière d’images et d’autres activités en perspective, comme la mesure prise pour pratiquer la profession de journalisme, l’accès à la publicité, la redevance audiovisuelle, la convention collective etc.

A l’issue de la rencontre, le président de la CAGI, M. Souley Dioffo a rappelé qu’à la dernière discussion budgétaire au titre de l’année 2018, le CSC a émis le vœu de disposer des moyens conséquents pour mener à bien son travail. Il s’agit de combler les insuffisances en matière de renforcement de capacité, le recrutement du personnel, l’instauration d’un système de motivation et le monitoring.

Souley Dioffo a reconnu que les Nigériens attendent, du CSC, des résultats surtout dans un contexte d’insécurité et en prélude aux prochaines élections générales. La délégation parlementaire a également constaté une insuffisance notoire d’équipements et de matériel. Pour lui permettre de jouer pleinement sa mission, le CSC mérite d’être accompagné par tous les Nigériens. « Il appartient au gouvernement et aux partenaires d’accompagner le Conseil Supérieur de la Communication. D’après ce que nous avons vu, l’institution a besoin d’être appuyée. Il y va de notre stabilité, de notre sécurité et de la transparence que nous souhaitons lors des prochaines échéances électorales. Notre Assemblée nationale va jouer sa partition afin que les différents problèmes évoqués puissent trouver de solution», a déclaré M. Souley Dioffo.
Le président de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) a enfin noté qu’il y a des tâches souveraines remplies par des appelés du service civique national ou des contractuels alors que ce n’est pas normal. « Je pense que pour une institution qui se respecte, ce sont des choses pour lesquelles il faut rapidement trouver des solutions», a-t-il conclu.
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