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Lancement, vendredi dernier, de la caravane de plaidoyer en faveur de la lutte contre la fistule obstétricale : Ferme détermination à combattre efficacement le fléau
Publié le lundi 25 novembre 2013   |  Le Sahel


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© Le Sahel
Journée mondiale de la vue : Le ministre de la Santé Mano Aghali invite les personnes affectées à se faire examiner
Photo : M. Mano Aghali, ministre de la Santé


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Le ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali a procédé, vendredi dernier, au Centre National de Référence des Fistules Obstétricales (CNRFO), au lancement de la caravane de la lutte contre la fistule Obstétricale. La cérémonie de lancement a été présidée par la Première Dame, Dr Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali, également marraine de la lutte contre la fistule obstétricale, en présence de la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, Dr Maïkibi Kadidiatou Dandobi, du Gouverneur de la région de Niamey, du maire président du Conseil de Ville de Niamey, de la Première Dame du Mali, Mme Keïta Amy Maïga, de la Première Dame de la République de Centrafrique, Mme Chantal Djiotodia, ainsi que de la représentante de la Première Dame de la Guinée Equatoriale, de la représentante de l'UNFPA au Niger et des invités.

En prenant la parole à cette occasion, la Première Dame, Dr Malika Issoufou, a saisi l'occasion pour lancer un vibrant plaidoyer en faveur de la lutte contre la fistule obstétricale au Niger avant de remettre une quantité importante de vivres, de savons, de parfums et des pagnes aux femmes victimes des fistules obstétricales. Ainsi a-t-elle rappelé que la fistule obstétricale constitue l'une des graves maladies touchant généralement les femmes pauvres vivant le plus souvent en milieu rural. « Nous devons nous mobiliser tous pour une génération sans fistule » a-t-elle déclaré. Elle a précisé que notre vision au Niger consiste à conjuguer tous les efforts et à optimiser les ressources en vue de la création d'un système de prise en charge autour du CNRFO et toutes les autres structures hospitalières devant assurer la prévention ainsi que le dépistage précoce et le traitement. Selon elle, il y a l'espoir d'y arriver avec l'amélioration significative du plateau technique des formations sanitaires périphériques, l'augmentation de la couverture sanitaire observée au cours de la mise en œuvre du PDES 2012- 2015 soutenu par le programme du Président de la République.

Dr Malika Issoufou a aussi affirmé que pour une génération sans fistule, il y a lieu d'amplifier les efforts entrepris pour éviter la survenue de la fistule chez les concitoyennes. Les femmes doivent à cet effet bénéficier d'un meilleur accès au planning familial, aux soins prénatal et postnatal, aux services et soins obstétricaux d'urgence de haute qualité offerts par des prestataires compétents. Dr Malika Issoufou a mis aussi un accent particulier sur la nécessité de sensibiliser les communautés. Ainsi, les familles, les femmes doivent comprendre les causes de la fistule de façon à ce que les femmes vivant avec la fistule et qui cachent leur pathologie puissent se manifester et chercher à bénéficier d'un traitement. Elle a aussi mentionné l'importance d'établir un partenariat avec les PTF et institutions financières afin que les services de prévention et de soins disposent de ressources suffisantes pour qu'ils soient plus efficaces dans la prise en charge des maladies. «Aujourd'hui, nous en auront les chirurgiens, les professionnels de santé et les communautés qui transforment la santé et la vie des femmes grâce à leur dévouement et au soutien permanent de nos partenaires au développement, des institutions sanitaires et des hôpitaux locaux, la génération sans fistule est un objectif réalisable et à notre portée », a conclu Dr Malika Issoufou.
Quant au ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, il a dans son discours de lancement indiqué que dans le cadre de leur soutien visant à éliminer la fistule au Niger, l'UNFPA et le Ministère de la Santé Publique ont signé un plan annuel du travail pour l'année 2013. Il a par ailleurs annoncé que dans ce plan, il est prévu d'apporter un soutien aux structures œuvrant dans le domaine de la sensibilisation, la prise en charge thérapeutique et à la réinsertion sociale des femmes victimes des fistules obstétricales. La sensibilisation communautaire sur les causes, conséquences et prévention de la fistule est un processus qui permet aux communautés d'en cerner les problèmes liés à cette maladie handicapante et d'impliquer des mesures conséquentes pour son éradication, a-t-il dit.
Le ministre de la Santé Publique a précisé que cette caravane vise à renforcer le plaidoyer à l'endroit des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses, au niveau de la presse, de la société civile en général pour la prévention de la fistule. Il s'agit également de sensibiliser les communautés sur le rôle actif qu'elles ont à jouer pour assurer une maternité à moindre risque. En d'autres termes, le ministre a confié que la fistule contraint certaines de nos sœurs à la mendicité et à la prostitution tout en avouant qu'elle est aussi à la base de la déliquescence de certaines familles dans nos pays. Fort heureusement, la fistule obstétricale est une maladie qu'il est possible de guérir.
Pour sa part, le directeur général du CNRFO, Dr Sanda Ganda a noté que la mission principale de sa structure est la prise en charge holistique des patientes dans les domaines de la prévention, du traitement et de la réintégration socio économique. A la fin de la cérémonie, la Première Dame et la délégation qui l'accompagne ont effectué une série de visites au niveau du centre afin de constater l'état du fonctionnement dudit centre.
Peu après, la Première Dame Dr Malika Issoufou s'est rendu à l'aéroport où elle a accueilli la Première Dame du Faso, Mme Chantal Compaoré, également invitée à la Conférence internationale sur la contrefaçon et la vente illicite des médicaments.

Laouali Souleymane

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