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Fin jeudi à Lyon, en présence du Président de la République, de la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose

Publié le vendredi 11 octobre 2019  |  Présidence
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© Présidence par DR
Fin à Lyon, de la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé jeudi, 10 octobre 2019, à Lyon, en France, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose.
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé jeudi, 10 octobre 2019, à Lyon, en France, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose.

Le Chef de l’Etat a notamment pris la parole lors du Panel intitulé : « Vision et enjeux : Accélérons le Mouvement pour plus d’impact ».

Cette discussion de haut niveau avait pour objectif d’identifier les modalités concrétées de renforcement de l’impact du Fonds Mondial selon les perspectives des différents partenaires.

Lors de son intervention, le Président Issoufou Mahamadou a d’abord remercié et félicité le Président français, SEM Emmanuel Macron notamment pour l’organisation à Lyon de cette conférence.

Le Chef de l’Etat a souligné que le Sida, le Paludisme et la Tuberculose sont les maladies les plus mortelles qu’ait connues l’humanité, ajoutant qu’elles sévissent surtout dans les pays pauvres.

SEM Issoufou Mahamadou a ainsi donné l’exemple du SIDA (deux porteurs sur trois sont africains), de la tuberculose (95 pour cent des décès concernent les pays pauvres et les pays à revenu intermédiaire) et du paludisme (l’essentiel des décès liés à cette maladie concerne l’Afrique).

A l’impact humain de ces maladies s’ajoute l’impact économique, a-t-il souligné, indiquant que ces maladies sont à la fois cause et conséquence de la pauvreté.

Le Président de la République a salué les efforts faits par le Fonds Mondial depuis 2002, précisant que les interventions de ce Fonds au Niger ont permis d’accroître le taux de dépistage de la tuberculose, de réduire la mortalité en ce qui concerne le paludisme et de réduire la prévalence du SIDA.

Tout cela contribue à la réalisation de l’objectif « Santé pour Tous », a-t-il dit, affirmant qu’avec « nos propres ressources, nous contribuons à la réalisation de cet objectif. »

Le Niger consacre 10 pour cent de ses ressources budgétaires à la santé, a encore noté le Chef de l’Etat.

Après avoir évoqué l’action menée à l’échelle nationale et régionale, le Président de la République a dit qu’au Sahel et dans la Région du lac Tchad, deux facteurs (le Changement climatique et la menace des organisations terroristes et criminelles) compliquent la situation sanitaire des populations.

« Ainsi, nous avons beaucoup de difficultés à réaliser les objectifs qui sont fixés en ce qui concerne, entre autres, ces trois maladies», a-t-il expliqué.

Pour cette raison, le Chef de l’Eta a lancé un appel aux partenaires présents à cette conférence pour qu’ils fassent preuve de solidarité vis-à-vis des régions du Sahel et du bassin du lac Tchad.

Cette solidarité peut s’exprimer à travers cette conférence, a-t-il indiqué..

« A travers le Fonds Mondial, a-t-il expliqué, nous pouvons renforcer nos systèmes de santé pour qu’ils soient plus efficaces.»

Le Chef de l’Etat a également transmis le vœu des populations du Sahel et du bassin du Lac Tchad. Il s’agit, le plus rapidement possible, de mettre au point des vaccins contre le paludisme, le VIH et les maladies non transmissibles comme le diabète et le cancer.

Il faut noter qu’en marge de cette conférence, le Président de la République s’est entretenu avec son homologue français SEM M. Emmanuel Macron.

Répondant aux questions de la presse internationale, peu après son intervention lors de la 6éme Conférence du Fonds Mondial, le Chef de l’Etat a précisé que l’entretien avec le président français a porté sur la coopération bilatérale entre le Niger et la France et sur les questions de sécurité et de développement.

Au sujet de la reconstitution des ressources du Fonds Mondial, SEM Issoufou Mahamadou a dit que « nous avons le devoir de construire un monde digne pour nos enfants, un monde sans maladies, sans paludisme, sans tuberculose, sans VIH/SIDA.»

Après avoir indiqué que beaucoup d‘annonces ont été faites pour la reconstitution des ressources du Fonds Mondial, le Président de la République a souligné que « même nous, qui avons beaucoup d’autres priorités, avons décidé de contribuer à la reconstitution de ce fonds parce qu’il faut mobiliser plus de 14 milliards de dollars pour relever tous les défis que nous posent ces trois maladies. »

« Ce sont des millions et des millions de vies que nous sauvons à travers l’action du Fonds Mondial », a-t-il affirmé.

Le Ministre de la Santé Publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, a indiqué à la presse nationale, que le Niger, sous l’impulsion du Président Issoufou Mahamadou, s’est engagé à contribuer pour un montant d’un million de dollars, à la reconstitution des ressources du Fonds Mondial.

Cette contribution vise à lutter contre les trois pandémies parce que le Sahel en général et le Niger en particulier portent un lourd fardeau.

Le Niger s’est engagé dans la lutte contre ces trois maladies en particulier contre le paludisme qui constitue la principale cause de mortalité maternelle et infantile, a-til dit.

Au-delà de cette contribution, le Niger assure déjà le co-financement d’environ deux millions de dollars US qui ont été inscrits dans le budget 2020 pour rendre disponibles les médicaments anti tuberculeux, les ARV, les médicaments antipaludéens.

Il a rappelé que le Niger s’est engagé dans une politique de la gratuité des soins, par exemple, pour les enfants de 0 à 5 ans et les autres cibles.

C’est pour accompagner tous ces efforts que le Président de la République s’est engagé à investir pour améliorer la santé de la population du Niger, a conclu le ministre.
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