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Don de consigne de vote du groupe parlementaire Lumana : Hama et Bakary jouent aux "Souké et Siriki"
Publié le mercredi 27 novembre 2013   |  tamtaminfo


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© Autre presse par DR
le Président du Lumana FA, Hama Amadou et son Secrétaire Général, Omar Hamidou Tchiana, alias Ladan.


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Le vote de la motion de confiance au Programme de développement économique et social (PDES 2013-2015), demandé par le Premier ministre Brigi, était un moment plein de solennité et de suspense.

C’était un moment marqué par des débats houleux et de vote à proprement parlé à l’Assemblée nationale. Mais bien avant, les rounds des présidents des groupes parlementaires pour donner les consignes de vote à leurs députés était tout aussi un moment attendu. Ici, les discours ont succédé aux discours, les uns favorables au vote de confiance, les autres contre, chacun avec à la clé son chapelet de raisons, convaincantes ou pas. Le discours du groupe parlementaire du Mouvement démocratique nigérien pour une Fédération africaine (Moden/Fa Lumana), qui a il y a quelques semaines quitté la majorité parlementaire, n’a pas passé inaperçu. Les propos du député Bakary Saïdou étaient l’incarnation du paradoxe et d’une belle comédie digne de Souké et Siriki, deux artistes burkinabé connus pour leur talent humoriste.

C’était une prestation digne d’un cirque, à longueur de laquelle le député Bakary n’avait de cesse gaver son patron Hama Amadou de rires, avec tout au long des applaudissements des députés de la trame qui semblaient n’avoir aucun respect pour le peuple ni- gérien.

Avec pourtant une lecture extasiée, le président du groupe parlementaire a ôté de la valeur à ses propos auxquels lui-même n’accordait, pendant qu’il faisait sa lecture, aucune crédibilité. Des rires, des moqueries et des grimaces qui en disaient long sur leur peu de sérieux. Hier à la mangeoire avec tout ce qu’ils avaient grignoté dans l’assiette, ils ont subitement changé de ton et de comportement pour des raisons qu’eux seuls ont le secret. Un peu souples il y a plus d’un mois avec un régime qu’ils ont contribué à installer, aujourd’hui ils donnent l’impression que rien ne va. Oh Malhonnêteté quand tu nous tiens !

Des choses qui, s’ils les avaient exposées en public au moment opportun, auraient eu un écho aux yeux du peuple. Leur prestation n’était rien d’autre qu’une combinaison de nostalgie de la "sucreté" gestion qu’ils gardent encore en mémoire et des sentiments de regret d’avoir commis une bévue monumentale de l’histoire de la gestion démocratique qu’un arriviste politique, le plus nul de la planète, ne peut commettre. Heureusement que tous les Nigériens ne ressemblent pas aux militants de Lumana. Le discours de don de consigne de vote était tellement saturé de méchanceté et des inepties. Un discours critique, soulignant toutes les tares de la gestion du régime de la 7ème République, s’il provenait de l’opposition initiale. Seulement, quand il vient de Lumana, il perd son sens, toute sa crédibilité, reste insipide et ne rassure pas grand monde.

La preuve : on a "carrotté" ensemble pendant deux ans, avant que, pour une histoire de "coquilles vides" et de "strapontins", on n’ait claqué la porte. Les Nigériens ne sont pas dupes.

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