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Plus de 2 milliards de FCFA pour le recensement biométrique des fonctionnaires

Publié le lundi 18 novembre 2019  |  Anp
Rencontre
© Autre presse par DR
Rencontre des membres de la Commission Nationale des Droits Humains et ceux du Comité chargé du Fichier Electoral Biométrique : Le recensement électoral au centre des échanges
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L’opération de recensement biométrique des agents de l’Etat au Niger lancé le 28 Octobre dernier dans le cadre de la maîtrise des effectifs va coûter environ 2 milliards de FCFA, a annoncé le Chargé de Programme du Projet de Capacités et de Performances du Secteur Public pour la Prestation de Services (PCDS) Abdourazakhe Abani.
S’exprimant ce samedi 16 novembre au cours d’un point de presse, il a précisé que ce recensement va s’étaler jusqu’au 8 mars 2020.

Cette opération vise à promouvoir une culture de résultats et un renforcement de l’efficacité des institutions publiques à travers l’amélioration de la gestion des ressources humaines, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la promotion du leadership ainsi que l’évaluation des politiques publiques, a noté M. Abani,
l’objectif étant la maîtrise l’effectif de la fonction publique et celle de la masse salariale par l’organisation d’un recensement biométrique des agents de l’Etat.
Cette opération fait aussi « partie de la Réforme de la gestion des ressources humaines de l’Etat avec deux composantes, la carrière de l’agent de son recrutement à la retraite, et la gestion de paie », a-t-il ajouté.

Le ministère de la Fonction Publique en charge de la gestion des ressources humaines et le ministère des Finances pour le volet financier.
En réponse à l’orientation de la DPG du Premier Ministre, selon M. Abani, « trois chantiers principaux dont la révision des procédures de gestion de la carrière et de la paie des agents, une firme nigéro-tunisienne a été choisie pour travailler avec tous les 36 Directeur des ressources humaines des ministères, afin de parcourir tout ce qui se fait en matière de gestion de la carrière des agents ».


Le deuxième chantier est celui de connaître les agents de l’Etat par l’entremise du ministère de la Fonction Publique. « Il s’agit des fonctionnaires, les auxiliaires, les appelés du service civique et les contractuelles, dans lesquels il faut voir deux parties, les contractuels de l’enseignement et les autres personnes serviteurs de l’Etat nommées ou recrutées ponctuellement selon les besoins par les ministères » ajoute t-il.
Il y a également le souci pour l’Etat, de maîtriser exactement les dépenses publiques, « y compris avec les étudiants boursiers et bénéficiaires de l’aide sociale, mais également avec les retraités » rappelle Abdourazakhe Abani.

Selon lui, « La biométrie n’est rien d’autre qu’on veut s’assurer que les agents sont recensés singulièrement. Elle est une technologie qui permet d’identifier une personne par ses empreintes digitales ».
Un processus a été mis en place par la Banque mondiale en vue de recruter des firmes pour l’opération avec une firme étrangère, ‘’SUPERTECH’’ « et dont la partie nigérienne a été intimement associée. La firme est au Niger depuis mai 2019, et le lancement réel a été lancé le 19 juin 2019 par le Ministre des Finances, avec un délai de quatre mois pour l’installation des équipements ».

« La phase pilote étant déjà épuisée, on est de plein pied dans la phase d’enrôlement, démarrée le 28 octobre 2019 au niveau de la ville de Niamey parce que la capitale concentre un plus de 50% des effectifs » , poursuit le chargé de programme du PCDS.
Une cinquantaine de kit sont déployés dans les établissements administratifs un peu partout dans la ville de Niamey pour bien mener à bien l’enrôlement des agents.
A cette date, note t-il, « à peu près 8.000 personnes ont déjà été enregistrées et on prévoit la cadence originale de 40 enrôlements par kit ».

En dehors de mettre l’Etat dans ses droits à travers ce recensement biométrique, souligne M. Abdourazakhe Abani, « il y a l’aspect du système informatisé dénommé Système Intégré des Ressources Humaines (SIRH) dont la partie centrale gestion carrière sera au ministère de la Fonction Publique, la partie centrale gestion de la paie sera au ministère des Finances, mais des accès seront donnés à chaque DRH, à partir de son ministère, pouvoir faire tous les actes de gestion de carrière possible ».
Le ministère des Finances a eu un appui de la Banque mondiale pour financer ce travail avec un cachet le plus indépendant dans sa gestion.

Cette opération, au-delà du fait qu’elle s’inscrit dans le chantier de la modernisation de la gestion des ressources humaines de l’Etat, « elle est aussi une contribution importante en budget programme. Dorénavant, l’activité de l’exécution budgétaire des ministères n’est plus faite comme avant, mais bâtie sur des programmes avec des indicateurs des résultats » , a conclu le chargé de programme avant de répondre à un certain nombre de questions des journalistes.
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