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GOUVERNANCE : Après les magistrats, les jeunes avocats s’insurgent contre toute tentative du Gouvernement de plomber l’aspect délictueux de l’audit du département de la défense

Publié le mardi 3 mars 2020  |  niameysoir.com
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© Autre presse par DR
GOUVERNANCE : Après les magistrats, les jeunes avocats s’insurgent contre toute tentative du Gouvernement de plomber l’aspect délictueux de l’audit du département de la défense
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Visiblement excédés par la rupture d’égalité des citoyens devant la Loi et la violation éffarante du principe de la séparation des pouvoirs, les jeunes avocats du Niger ont invité le Gouvernement à transmettre le dossier relatif à l’audit du Ministère de la Défense Nationale aux autorités compétentes à savoir le pôle spécialisé en matière économique et financière près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey (TGI./HC./NY).

Visiblement excédés par la rupture d’égalité des citoyens devant la Loi et la violation éffarante du principe de la séparation des pouvoirs, les jeunes avocats du Niger ont invité le Gouvernement à transmettre le dossier relatif à l’audit du Ministère de la Défense Nationale aux autorités compétentes à savoir le pôle spécialisé en matière économique et financière près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey (TGI./HC./NY).

La présidente du bureau de l’Association des jeunes avocats du Niger (AJAN), Maître Adama Sounna, Avocat à la Cour, l’a fait savoir aujourd’hui, en milieu de journée, lors d’une déclaration de presse. « En l’état actuel de notre législation pénale, nulle infraction ne peut être excusée, ni la peine mitigée que dans les cas et dans les circonstances où la loi déclare le fait excusable et permet de lui appliquer une peine moins rigoureuse », a expliqué la jeune avocate outrée par cette affaire (NDLR : Audit du Ministère de la Défense Nationale) qui défraie la chronique, et ce, depuis que le Gouvernement, dans son communiqué du 26 Février dernier, semble se complaire des simples remboursements des montants indûment perçus.

A ce propos, le bureau de l’AJAN a rappelé avec insistance que « le remboursement partiel ou total n’est pas une cause de non imputabilité mais des simples circonstances atténuantes pouvant aller jusqu’au sursis de la peine qui aura été prononcée contre la personne confondue, l’infraction demeurant, par ailleurs, et que la mesure de la peine relève exclusivement du juge, donc du pouvoir judiciaire ».

Rappelons que cette sortie médiatique des jeunes avocats du Niger est intervenue, après celle du syndicat des Magistrats (Samedi dernier). Elle traduit à suffisance la détermination du corps judiciaire nigérien à déjouer toute entreprise tendant à décrédibiliser l’institution judiciaire, dernier rempart contre l’arbitraire et l’impunité.
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