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Message du ministre de la Justice à la veille de la célébration du 65ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : Appel à redoubler d’efforts pour consolider les acquis
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Marou Amadou, Ministre de la justice, garde des sceaux, Porte-parole du Gouvernement


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Notre pays va célèbré demain, le 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. A cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Porte-parole du Gouvernement, M. Marou Amadou a livré un message dans lequel, il a fait une analyse sans complaisance de la situation des droits de l'homme au Niger, notant que beaucoup d'efforts ont été réalisés dans ces domaines.

La célébration de cette date anniversaire est placée sous le thème : «20 ans de défense et de promotion des droits humains» pour mettre l'accent sur les efforts réalisés par les Etats au cours des deux dernières décennies.

Dans le message, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a rappelé que, «cette commémoration coïncide avec la disparition du Président Nelson Mandela, le plus éminent des militants des droits de l'Homme de notre temps». Il a saisi cette occasion pour saluer la mémoire de ce défenseur des droits humains et rendre hommage à son combat victorieux contre l'Apartheid.

Au Niger, a rappelé le Garde des Sceaux, ces deux décennies ont été marquées par les revendications démocratiques qui ont abouti à l'instauration du pluralisme politique, syndical et associatif, la tenue d'une conférence nationale souveraine et l'organisation en 1993 des premières élections libres et démocratiques. Ce qui, selon lui constituait dans le contexte de l'époque, une avancée importante. Après avoir déploré que les 20 ans de démocratisation au Niger, furent des années d'instabilité, de frustrations pour les populations, il a reconnu que cette situation a été préjudiciable à la réalisation des progrès significatifs sur le plan des droits et libertés des citoyens.

Pour le ministre Marou Amadou, l'expression des droits et libertés exige un cadre démocratique établissant des règles dont le respect s'impose à tous, citoyens comme pouvoirs publics. Jetant toujours un regard rétrospectif sur la période allant de 1993 à 2010, il a souligné que les remises en cause successives de l'ordre démocratique ont dévié notre pays de la grande espérance des années 90. Et le ministre d' interpeller les pouvoirs publics, fonctionnaires civils et militaires, Chefs traditionnels et religieux, opérateurs économiques et le monde rural, et autres acteurs de la vie nationale à prendre leurs responsabilités face à cette situation peu honorable pour notre pays.

« Il ne dépend que de nous pour qu'elle change, car nous disposons des potentialités nécessaires et dont la mise en valeur peut impulser le développement du Niger » a-t-il indiqué avant d'ajouter que, « nous ne sommes pas condamnés, loin s'en faut ; il ne suffit que d'un sursaut d'orgueil et d'une prise de conscience véritable pour préserver notre système démocratique du cycle infernal des crises et poursuivre avec ardeur et responsabilité l'œuvre de construction nationale dont les grandes lignes sont tracées par le Programme de Renaissance du Niger ; œuvre sans laquelle les droits et libertés prévus par la Constitution resteront de vaines promesses ».

Selon le ministre de la justice, depuis l'avènement de la 7ème République, force est de constater que beaucoup d'efforts ont été réalisés dans les domaines des droits civils et politiques, des droits économiques sociaux et culturels et des droits dits de solidarité. Des efforts qui, selon M. Marou Amadou, ont amené l'Office du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme à retenir le Niger comme un modèle de « bonnes pratiques » en matière de protection et de promotion des droits humains, en particulier en ce qui concerne les droits civils et politiques. Il a indiqué que notre pays doit cette célébration à ses efforts politiques et à son dialogue avec les organes des Traités par la rédaction et la présentation de son rapport EPU (Examen Périodique Universel) et de plusieurs rapports périodiques notamment le document de base commun ; les rapports sur la Convention sur l'Elimination de toutes les formes de Discrimination Raciale (CERD), etc.

Parlant de la promotion de la femme et du genre, il a précisé que le gouvernement s'est engagé à instaurer, par le dialogue et les réformes, un environnement institutionnel, juridique, social et économique favorable à la réalisation de l'équité et de l'égalité du genre. En cequi concerne les droits économiques, sociaux et culturels, il a souligné les efforts considérables consentis notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'accès à l'eau et à l'alimentation. Mais, a t-il relevé, les seuls efforts de l'État ne suffisent pas pour répondre aux sollicitations somme toute légitimes des populations, au regard des besoins immenses dans ces domaines.

Le ministre qui a donné plus de détails sur les efforts déployés par le Gouvernement dans les domaines précités, en appelle à un sens de responsabilité de tous les acteurs pour consolider les acquis notamment démocratiques. «Nous devons ensemble œuvrer à l'avènement d'un monde débarrassé de l'oppression et de la dictature, de la misère et de la pauvreté et de tous les maux susceptibles de compromettre le bien-être. Le Gouvernement, pour sa part ne ménagera aucun effort pour réaliser les engagements du Président de la République», a-t-il assuré.

Aissa Abdoulaye Alfary

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