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La commission des droits de l’homme dénonce la “menace proférée” par le DG de la police nationale à son encontre

Publié le samedi 21 mars 2020  |  Niamey et les 2 jours
Elections
© Autre presse par Dr
Elections du représentant de la société civile à la CNDH : Le Pr Khalid Ikhiri reconduit avec 144 Voix
Samedi 25 Mars 2017. Niamey. à la Cour d’Appel de Niamey de 9h 15 à 19h 45 se sont déroulées les élections du représentant des organisations de défense des droits de l’homme au sein de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) actuellement présidée par le Pr Khalid Ikhiri et cela depuis quatre (4) ans soit la fin de son exercice.
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Dans sa déclaration rendue publique ce 18 mars 2020, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a dénoncé le comportement du directeur général de la police nationale vis-à-vis d’elle.

Ce, alors qu’elle était allée rencontrer les membres de la société civile convoqués lors de la manifestation du 15 mars dernier, une manifestation qui avait pour but de dénoncer les détournements dans l’attribution des marchés pour l’achat de matériel militaire

D’après le président de la CNDH, le professeur Khalid Ikhiri (photo), alors que s’achevait l’entretien avec les leaders de la société civile dans les locaux de la PJ, ils ont reçu un appel. Et au bout du fil, le directeur général de la police nationale qui leur a fait savoir qu’« on m’a informé que vous êtes venu avec une horde de journalistes. Je vous demande de quitter les lieux sinon je vous fais sortir manu militari ».

Une injonction qui n’était pas du gout de la CNDH qui s’est tout de même exécuté. Pour la CNDH, cette injonction est une entrave grave à l’accomplissement des missions de la Commission, et « une menace proférée, un outrage fait aux membres assermentés de la Commission dans l’exercice de leur fonction ».

Or, nul individu, nulle autorité ne peut lui donner des injonctions, ni lui faire obstruction dans l’exercice de son mandat. Car, elle est un organisme indépendant. « C’est pourquoi, la CNDH lance un appel au président de la République, chef de l’État, garant du respect de la Constitution et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, afin qu’il tire les conséquences de tels agissements que rien ne saurait justifier.
Le respect et la promotion des droits humains doivent être effectifs dans l’intérêt de tous. Chacun pouvant se retrouver un jour dans la situation de victime nécessitant une assistance ».

La CNDH se réserve tout de même le droit de porter plainte.
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