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Cinquantenaire de la francophonie : les festivités réduites à cause du coronavirus (Ministre nigérien)

Publié le jeudi 19 mars 2020  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Cinquantenaire de la francophonie : les festivités réduites à cause du coronavirus (Ministre nigérien) Kalla Ankaraou
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l’aggravation de la crise du coronavirus « nous a imposé de réduire les activités et d’annuler les invitations lancées aux Chefs d’Etat des pays fondateurs » de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a annoncé le ministre des Affaires Etrangères, Président de la Commission nationale de la Francophonie, Kalla Ankaraou.
Dans un message à l’occasion du cinquantenaire de l’institution francophone sous le thème « l’héritage de Niamey aujourd’hui », le ministre a indiqué toutefois que La construction d’un monument du cinquantenaire a été maintenue, qui va se dresser au quartier Poudrière de Niamey face à la voie express et qui sera réceptionné incessamment.
En plus de la diffusion d’un film documentaire et d’une exposition photos, des conférences débats et d’autres activités avec bien sûr, un public restreint sont au programme, a détaillé président de la Commission Nationale de la Francophonie.
Le gouvernement avait le 13 mars dernier reporté ou annulé toutes les manifestations internationales prévues dans le pays dont les festivités de l’OIF dans le cadre des mesures de prévention contre la pandémie de coronavirus. Elle touche plus de 150 pays avec plus 9000 décés et 200.000 cas. Le Niger n’a pas enregistré l’affection mais il a pris de mesures de protection dont la fermeture des frontières, des écoles et des lieux de loisir.
Le ministre Ankaraou a noté « c’est avec honneur, fierté et plus de raison que tous les autres pays membres, que notre pays, berceau de cette organisation dont il a accueilli la création, célèbre cet évènement ».
Ayant pour socle la langue française et conçue dans le but de promouvoir la coopération technique et culturelle entre les vingt un (21) pays qui ont signé la charte fondatrice de l’ACCT à Niamey, le 20 mars 1970, « notre communauté francophone a, au fil du temps, renforcé son statut, étendu son espace, et accru sa diversité en termes d’objectifs », a indiqué le Président de la Commission nationale de la Francophonie.
En 2005, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est devenue une institution politique à part entière, avec la création en son sein, d’un poste de Secrétaire général. Depuis, l’OIF s’est agrandie et compte désormais 88 Etats et gouvernements membres, répartis sur les cinq continents et couvrant plus de 300 millions de personnes à travers le monde, dont 60% en Afrique.
Le 20 mars 2020 est une date anniversaire très importante pour notre communauté, selon le ministre Kalla Ankouraou, « elle marque le lancement de manifestations commémoratives du cinquantenaire qui s’étaleront sur toute l’année ».
« Notre pays est fier d’être parmi les initiateurs et les fondateurs de cette vision et encore plus fier d’être le village de naissance de la Francophonie ».
Kalla Ankaraou a rendu par ailleurs un hommage mérité à l’illustre fils du pays, « le Président Diori Hamani qui, avec trois autres compagnons, ont eu la même vision et la même ambition pour des valeurs combien positives et précieuses, dont ils nous ont légué l’héritage ».
Le ministre des Affaires Etrangères a enfin appelé à continuer « à œuvrer inlassablement à la pérennisation de la conviction des pères fondateurs de l’OIF, à faire rayonner la Francophonie et à marquer notre attachement à ses idéaux ».
L’ancêtre de l’OIF, l’Agence de coopération Culturelle et Technique (ACCT) avait été portée sur les fonts baptismaux en 1970 à Niamey avec comme fondateurs pères le Nigérien Diori Hamani, le Tunisien Habib Bourguiba ou le sénégalais Léopold Sédar Senghor. L’OIF regroupe quelque 80 membres et observateurs avec quelque 300 millions de locuteurs du Français.
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