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Infrastructures du 18 décembre 2014 à Dosso : La cité des Djermakoye affiche une mine plutôt moderne et radieuse

Publié le lundi 6 avril 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par dr
La Cité des Djermakoye, de plain-pied dans les festivités
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Jadis une ville animée en raison de sa position géographique favorable, la cité des Djermakoye reflétait tout de même l’image d’une ville qui manquait cruellement d’infrastructures modernes pour accueillir des événements d’envergure nationale, voire de portée internationale. L’organisation des fêtes tournantes du 18 décembre existait à l’époque, mais elles n’avaient pas réussi à changer véritablement le visage de Dosso, une ville pourtant au carrefour des échanges commerciaux. Il a fallu 2014 pour que la cité des Djermakoye se métamorphose en se voyant dotée d’énormes infrastructures qui concourent à sa modernisation.

En effet, la vision du programme de renaissance qui en est la résultante de ces réalisations consiste à faire en sorte que les autres régions du Niger puissent avoir des infrastructures capables d’assurer le développement de l’équilibre régional à travers une meilleure redistribution du fruit de la croissance. C’est dans cette optique que la cité des Djermakoye a été la toute première région du Niger dans le cadre du Programme de Renaissance à accueillir la fête tournante du 18 décembre sous le vocable du programme « Dosso Sogha».

A cette occasion, la ville de Dosso a connu une transformation sans précédent avec la construction d’un certain nombre d’infrastructures comme : la cité du 18 décembre qui est le chantier emblématique ; l’hypodrome ; la rénovation de l’arène des jeux traditionnels Salma Dan rani ; la construction de deux portiques à Dosso ; la réhabilitation du stade régional et le camp des Sapeurs pompiers ; la construction de plusieurs bureaux, l’infirmerie et deux blocs de logements sociaux pour les sous officiers et officiers au sein de la circonscription régionale de la garde nationale ; la réhabilitation du tribunal de grande instance de Dosso ; la construction de la case de passage présidentielle ; la rénovation du gouvernorat etc. La liste des infrastructures n’est pas exhaustive. Tous ces investissements ont été réalisés sur fonds de l’Etat.

S’agissant précisément de la cité du 18 décembre, ce sont au total une centaine de villas qui ont été méticuleusement construites sur la route de la RN1 que tout celui qui va à Dosso peut observer. Elle est bâtie sur une superficie d’environ 8 ha. Selon le directeur régional de l’Urbanisme et du logement, M. Amadou Ango, qui a d’ailleurs supervisé de bout en bout l’ensemble de ces chantiers phares, les villas de la cité du 18 décembre sont de trois types ou catégories à savoir : les villas de type F4 VIP en étage ; F 4 simple et les villas F3 (deux chambres, salon, salle à manger et une douche interne.

Les différentes villas de cette cité sont aujourd’hui utilisées par plusieurs services publics tels que l’Université de Dosso ; l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT) ; la Douane ; le Ministère du Pétrole ; le Ministère du Tourisme etc. Quant aux installations hypiques (l’hypodrome), les travaux sont malheureusement inachevés et donc non réceptionnés. Sur le terrain, l’infrastructure est visiblement abandonnée laissant ainsi l’enclos des cheveaux à la merci d’autres animaux ayant trouvé un lieu de repos. Si l’hypodrome est abandonnée parce que l’infrastructure n’est pas achevée, ce n’est pas le cas pour l’arène des jeux traditionnels qui a été complètement réhabilitée. Cette arène souffre simplement d’un problème d’entretien avec ses gradins poussiéreux et la présence de par et d’autres de sachets pear water.

La rénovation de cet espace de jeux traditionnels est certes visible même si l’entretien fait défaut. Il en est de même du stade régional dont le plafonnage des gradins et les sièges de ces gradins sont en état de détérioration avancée. A notre passage, des enfants déambulent sur les gradins délabrés. Par contre, à la circonscription régionale de la garde Nationale, l’entretien de tous les investissements réalisés à la faveur du 18 décembre est systématique. Mieux, les arbres plantés par le Président de la République, le président de l’Assemblée Nationale, le Premier ministre et le ministre de l’Environnement à l’occasion de la fête de l’arbre, édition 2017 sont bien suivis comme en atteste d’ailleurs leur croissance.



Des chantiers inachevés

D’énormes réalisations ont été faites à Dosso dans le cadre du programme de modernisation des villes, mais force est de reconnaitre qu’il existe toujours des chantiers inachevés et cela plus de cinq (2) ans après le délai prévu pour réaliser l’ensemble des chantiers. Le programme étant triennal, la cité de Djermakoye devrait voir la réalisation de toutes les infrastructures initiées dans le cadre du programme Dosso Sogha au plus tard fin 2017. Parmi ces infrastructures, le directeur régional de l’Urbanisme et du logement, M. Amadou Ango, cite les travaux d’assainissement qui constituent un des facteurs clés de la modernisation d’une ville ; l’aménagement de la mare de Sofa Kolé ; la réhabilitation du gouvernorat et du sultanat ainsi que la résidence du gouverneur.

La ville de Dosso attend impatiemment la réalisation de tous ces chantiers là qui vont davantage radicalement changer son visage. Les entreprises chargées de l’exécution de ces travaux doivent comprendre que la modernisation d’une ville ne se décrète pas. Elle se réalise à travers des actions concrètes, mais surtout de l’engagement de tout un chacun pour le développement socio-économique de nos chefs lieux des régions conformément aux ambitions du Président de la République qui a su autoriser ces investissements colossaux à chacune des huit (8) régions du Niger à travers un programme bien approprié.

Hassane Daouda, Envoyé Spécial
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