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Les Journalistes à l’école du RENJED dans un contexte du COVID-19 : S’approprier des textes relatifs au cadre juridique et institutionnel en matière de l’information et de la communication

Publié le jeudi 14 mai 2020  |  Autre presse
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© Autre presse par DR
SIMED 2019 : le RENJED et le REJEA préparent l’édition 2019 en Novembre prochain
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Le Réseau Nigérien des Journalistes pour l’Education et le Développement (RENJED) dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’promotion de l’éthique et de la déontologie des médias Nigériens pour un accès équitable à l’information’’ financé par OXFAM et l’Ambassade du royaume de Danemark a tenu le Mardi 12 Mai 2020 à la Maison de la Presse de Niamey, une conférence de presse à l’endroit des journalistes et autres acteurs usagers de l’information pour la vulgarisation d’un fascicule résumant le cadre juridique et institutionnel en matière de l’information et de la communication au Niger. Cette activité s’est tenue dans un contexte de la pandémie COVID-19 où les médias doivent assurer la desserte de l’information en tout professionnalisme et dans le respect de l’éthique et de la déontologie.

L’objectif de cette conférence était d’amener les journalistes et autres usagers de l’information à s’approprier le contenu des différents instruments juridiques et institutionnels et de les respecter dans le cadre de leur mission de service public.

D’entrée de jeu, le Président du RENJED a expliqué le contexte de cette activité qui entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’promotion de l’éthique et la déontologie des médias nigériens pour un accès équitable à l’information’’ porté par le RENJED grâce au financement de l’ONG Internationale OXFAM à travers l’Ambassade Royale du Danemark. Il a aussi rappelé que la présente conférence s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19 qui fait ravage dans le monde dont notre pays le Niger n’est pas épargné.

Il a exhorté les journalistes et autres acteurs à être vigilants, responsables et véridiques dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations sensibles ou en période de crise telle que le coronavirus. La connaissance des textes qui cadre la profession du journaliste est une condition sine qua none pour une presse libre, crédible et professionnelle et qui permet aux hommes des medias et autres acteurs usagers de l’information et de la communication de diffuser des informations de qualité.

Le Directeur de Cabinet du Conseil Supérieur de la Communication Monsieur Malam Issa Nassirou a pour sa part remercié le Réseau Nigérien des Journalistes pour l’Education et le Développement pour cette excellente initiative qui cadre avec les missions du CSC notamment le renforcement des capacités des journalistes pour la crédibilité de l’information. Il a ensuite expliqué le rôle du CSC en tant qu’instance de régulation du secteur des médias au Niger. L’une des approches phare du CSC est la formation des journalistes afin de réduire le taux de diffamation et autres atteintes graves aux libertés individuelles par les journalistes.

Ensuite, tour à tour le rapporteur général de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), les directeurs de la communication des Ministères de la Communication et de la Justice, le Président de la Maison de la presse ont pris la parole pour expliquer les rôles et les missions de leurs institutions respectives. Monsieur Saada Moussa, Magistrat, Directeur de la Communication du Ministère de la Justice a expliqué aux participants l’importance de comprendre les différents instruments juridiques et institutionnels qui régulent le secteur de l’information et de la communication afin d’éviter les diffamations et les accusations sans fondement et qui pourrait trainer l’auteur devant les juridictions surtout dans ce contexte de coronavirus et l’avènement des réseaux sociaux.

Le Directeur de la Communication Monsieur Djingarey Seyni, représentant le Ministère de la Communication a profité de cette rencontre pour expliquer aux participants de l’existence d’une Politique Nationale de Communication pour le Développement. Cette politique accompagne la mise en œuvre des projets et programmes de développement de l’Etat afin que les contenus de ces programmes soient connus et appropriés par l’ensemble des citoyens nigériens.

Aussi, faut-il noter que le rapporteur général de la CNDH et enseignant-chercheur Professeur Talibi Moussa a clairement expliqué le fondement juridique du droit à l’information qui est un droit humain inaliénable. L’une des missions clés de la CNDH est de veiller au respect des droits humains par tous les acteurs y compris par le gouvernement. Ce qui lui a valu d’être reconnu par les Nations Unies comme une institution crédible avec l’acquisition du statut A qui les classe au rang des institutions mondiales qui répondent aux normes internationales en matière de la défense des droits humains.

Ce fascicule est d’une grande importance pour les journalistes, les jeunes et même les institutions qui détiennent les informations utiles au public, explique le Président de la Maison de la Presse Monsieur Ibrahim Harouna.

Après ces différentes interventions, une plage de discussion a été ouverte afin de permettre à l’ensemble des participants de poser des questions puis apporter des contributions.

Au terme de cette conférence, le RENJED a remis une copie du fascicule résumant le cadre juridique et institutionnel en matière de l’information et de la communication au Niger a tous les participants présents. Ce fascicule accompagnera dorénavant les journalistes et autres acteurs usagers de l’information d’avoir un référentiel clair et surtout très digeste en matière de lois et/ou autres actes règlementaires en matière de l’information et de la communication.

Le RENJED poursuivra le même exercice dans les zones d’intervention du projet notamment Maradi, Tahoua et Zinder.

Rappelons que ce fascicule a été élaboré grâce à l’appui financier de l’Ambassade du Royaume de Danemark à travers l’ONG Internationale OXFAM et avec l’appui technique du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), de l’Observatoire Nigérien des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED), du Ministère de la Justice, du Ministère de la communication et autres personnes ressources.


Ibrahim Diolombi Mahamadou/RENJED
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