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Prise en charge des malades du covid-19 : le Niger maintient le traitement à base de chloroquine associée à l’azithromycine

Publié le lundi 1 juin 2020  |  actuniger.com
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© Autre presse par DR
Prise en charge des malades du covid-19 : le Niger maintient le traitement à base de chloroquine associée à l’azithromycine
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A l’opposé des recommandations de l’OMS qui a, en début de semaine, préconisé la suspension de l’utilisation de la chloroquine, le gouvernement nigérien a décidé de poursuivre le traitement des malades atteints de covid-19 à travers le protocole actuel en vigueur basé sur la chloroquine associée à l’azithromycine. Selon le gouvernement, ce protocole qui a déjà ses preuves, demeure à la date d’aujourd’hui la seule alternative.

Dans le communiqué publié à l’issue du conseil des ministres qui a été présidé par le chef de l’Etat, Mahamadou Issoufou, le gouvernement nigérien a expliqué que c’est sur recommandation du des experts qu’il a pris la décision de poursuivre la prise en charge des malades atteints du Covid-19 sur la base du protocole actuel en vigueur, et qui est basé sur la chloroquine associée à l’azithromycine.

« Les experts préconisent la poursuite de la prise en charge médicale des malades atteints du COVID-19 à travers le protocole actuel en vigueur basé sur la chloroquine associée à l’azithromycine, qui demeure à la date d’aujourd’hui la seule alternative en attendant un nouveau protocole. Ce protocole qui a fait ses preuves est réservé exclusivement à la prescription médicale ».

Ce samedi 30 mai 2020, le ministre de la Santé publique Dr Illiassou Mainassara a expliqué et défendu devant les députés, lors de la séance de questions orales à l’Assemblée nationale, cette décision du gouvernement et a assuré que l’utilisation de ce traitement ne se fera que sur prescription médicale et exclusivement sur les personnes confirmées positives au coronavirus.

Craintes sanitaires de l’OMS

Le protocole a été adopté depuis le début de la pandémie au Niger mi-mars dernier sur la base des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, le lundi 25 mai dernier, l’agence onusienne a émis de nouvelles recommandations qui portent sur la suspension temporaire des essais de l'hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme et utilisé comme traitement possible du coronavirus. Selon l’OMS, c’est « par mesure de précaution et en raison de craintes pour la sécurité sanitaire ». La décision de l’OMS fait suite aux résultats d’une étude à grande échelle publiés quelques jours plutôt par la prestigieuse revue scientifique « The Lancet », et qui ont remis en cause l’efficacité de ce traitement contre le Covid-19. Plusieurs pays européens comme la France ont déjà suspendus le traitement à base de chloroquine conformément aux directives de l’OMS mais en Afrique, des pays comme le Maroc, le Sénégal, le Tchad où l’Algérie ont maintenu l’utilisation du médicament antipaludéen. Le Niger vient de s’ajouter à la liste d’autant que l’OMS n’a proposé encore aucune autre alternative et surtout, des scientifiques ont émis de sérieux doute sur la méthodologie utilisée par « The Lancet » dans son étude.
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