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Permis de conduire biométrique : le président Issoufou se met en règle

Publié le mardi 7 juillet 2020  |  actuniger.com
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© Autre presse par DR
A la Présidence de la République : Le Chef de l’Etat a reçu, hier, son permis de conduire biométrique
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Le Président de la République Issoufou Mahamadou a fait son permis de conduire biométrique ce lundi 6 juillet au Palais de la Présidence. Une belle opération de marketing pour Haroun Printing, à quelques jours de la date limite pour le remplacement de l’ancien permis et malgré la controverse suscitée par l’attribution du marché.

De sources officielles, c’est une équipe du Centre Haroun Printing, en charge de la confection du permis de conduire biométrique, qui s’est déplacée au Palais présidentiel pour changer l’ancien permis du chef de l’Etat. L’opération a pris quelques minutes et le Président Issoufou a reçu sur place son nouveau permis de conduire biométrique.

A quelques jours de la fin du délai légal pour le remplacement de l’ancien permis, fixé pour le 14 juillet 2020 par le ministre des Transports, le chef de l’Etat s’est donc mis en règle. Une belle opération de marketing pour Haroun Printing alors que l’opération continue à alimenter la polémique au sein de l’opinion.

Opération controversée

L’opération de remplacement de l’ancien permis « carton rouge » par un nouveau permis de conduire biométrique a suscité, en effet, des controverses au début de son lancement. Le prix pour la confection du nouveau permis, 19.000 FCFA au départ, a engendré une contestation au sein des usagers et la HALCIA qui s’est saisit du dossier, a par la suite relevé plusieurs vices dans les conditions d’attribution du marché. Le ministre des Transports Karidjio Mahamadou a été mis en cause et dans son rapport, la HALCIA a relevé plusieurs irrégularités dont des conflits d’intérêts impliquant de hauts responsables du ministère. En dépit de ces constats, le gouvernement a préféré signé un avenant avec la société qui a décroché le marché, pour éviter des procédures judiciaires couteuses en cas de rupture unilatérale du contrat passé en partenariat public privé (PPP). La société adjutatrice du marché, la filiale d’une société internationale libanaise, a par la suite revu le prix du renouvellement à la baisse, en le ramenant à 10.500 FCFA, en plus des taxes et impôts, une somme encore jugée exorbitante par les usagers.

Malgré la controverse que ce renouvellement a suscitée en 2019, l’opération a repris de plus belle et il ne reste plus que quelques jours pour que les usagers détenteurs de l’ancien permis se conforment à la loi. Ces derniers jours, on remarque d’ailleurs une forte affluence au Centre national d’édition des titres de transports sécurisés de Niamey, situé au quartier Issa Béri de Niamey. Comme quoi, le chien a aboyé mais la caravane passe …
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