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Crise libyenne : Le Niger insiste sur l’urgence de la nomination d’un représentant spécial des Nations Unies pour la Libye

Publié le jeudi 9 juillet 2020  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Autre presse par DR
Mr Kalla Ankouraou, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur
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Le Ministre de Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankourao a, au cours de la réunion du Conseil de Sécurité sur la Libye tenue ce mercredi 08 juillet par vidéoconférence, insisté sur l’urgence de la nomination d’un représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la Libye de concert avec le Comité spécial de haut niveau de l’Union Africaine (UA) pour ce pays en crise depuis la chute du Guide Mouammar Kadhafi.
Dans son intervention, le Chef de la diplomatie nigérienne a salué la tenue de cette réunion, qui intervient six mois après la Conférence de Berlin (Allemagne) sur la Libye, laquelle était destinée à relancer le processus de paix en Libye et d’éviter la guerre civile dans ce pays.
En effet, a expliqué le Ministre Kalla Ankouraou, Berlin aura été, sans conteste, ce rendez-vous où un certain nombre de principes cardinaux ont été posés, notamment la réaffirmation de la situation, de l’indépendance de l’intégrité territoriale de la Libye ; l’arrêt de l’appui militaire aux belligérants ; la lutte contre les groupes terroristes ; le retour à un processus politique in-libyen ; le respect de l’embargo sur les armes ; le respect du droit humanitaire et des droits de l’homme ; la répartition des revenus du pétrole, etc.
Le Ministre nigérien en charge des Affaires Etrangères de constater que six mois après le rendez-vous de Berlin, la situation en Libye s’est dégradée, au lieu de connaitre l’amélioration qu’ils sont en droit d’attendre, compte tenu notamment des engagements pris par les différents participants à cette conférence et leur validation par le Conseil de Sécurité.
« Le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale continue d’être mis à rudes épreuves par les ingérences extérieures qui alimentent les tensions entre les parties belligérantes et compromettent gravement les efforts de la communauté internationale en faveur d’un retour à un processus politique porté par les libyens eux-mêmes », a fait remarqué le chef de la diplomatie nigérienne.
Ces ingérences, a-t-il poursuivi, « dont on sait aujourd’hui qu’elles s’accompagnent de transfert massif d’armes de guerre et de mercenaires, constituent une violation flagrante des résolutions 1970 (2011) et 2292 (2016) du Conseil de Sécurité, en même qu’elles favorisent le développement des groupes terroristes sous la protection de certains belligérants ».
M. Kalla Ankourao de réitérer l’importance du rôle que doit continuer de jouer le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union Africaine, la Ligue des Etats Arabes, l’Union Européenne et tous les autres acteurs concernés pour stopper la dérive actuelle et aider la Libye à redevenir ce pays de paix, de stabilité et de prospérité.
C’est à la suite de toutes ces remarques que le Ministre des Affaires Etrangères du Niger a voulu rappeler l’urgence de la nomination d’un représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la Libye qui, de concert avec le Comité Spécial de Haut niveau de l’UA sur la Libye, pourra relancer la dynamique de paix et de renonciation.
« Dans le même cadre, le Niger exprime le souhait de voir se tenir très prochainement la conférence de renonciation inter libyenne sous l’égide de l’UA », a-t-il annoncé, avant de condamner les attaques contre les hôpitaux et les autres infrastructures civiles en cette période de la pandémie de la Covid-19.
Le Ministre Kalla Ankourao a enfin souligné que seule une action résolue du Conseil de Sécurité visant à établir les responsabilités et à designer les vrais coupables de la dégradation de la situation en Libye pourra arrêter les conséquences de l’inertie inacceptable de la communauté internationale dans ce pays.
Le Niger, note-t-on, est membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.
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