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Visite du ministre de la Santé Publique à la Maternité Issaka Gozoubi (MIG) : Les services restent efficaces malgré quelques difficultés

Publié le mardi 14 juillet 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Visite du ministre de la Santé Publique à la Maternité Issaka Gozoubi (MIG) : Les services restent efficaces malgré quelques difficultés
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Le ministre de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a effectué hier matin une visite au niveau de la Maternité Issaka Gazoubi, un centre spécialisé dans la prise en charge de la mère et de l’enfant en particulier pour les consultations pré et postnatales. Ce déplacement a été une occasion pour le ministre Idi Illiassou Mainassara de s’enquérir une fois de plusdes conditions de travail des agents qui malgré quelques difficultés se battent pour assurer un service de qualité.

Le ministre en charge de la Santépublique était accompagné,dans cette visite, par les représentants des partenaires qui appuient le système de santé de notre pays parmi lesquels,lareprésentante résidente par intérim de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Blanche Anya,celui du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), M. Soumaila M’Beng et du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), M. Tony Byamungo ainsi que par plusieurs cadres dudit Ministère.

Cette visite guidée par le Directeur Général de la Maternité Issaka et le Pr Madi Nayama a permis au ministre de la Santé publique de visiter entre autres les services de consultations obstétriques, l’unité pédiatrique et néonatale, l’unité kangourou où d’amples explications lui ontété fournies par les responsables des lieux.Dans l’ensemble, le souci d’exiguïté des locaux est frappant surtout au niveau de l’unité néonatale où des mesures urgentes doivent être prises afin de décongestionner ce service et le rendre plus efficace. A cette occasion, le ministre Idi Illiassou Maïnassara a exprimé son engagement à poursuivre les actions entrant dans le cadre de l’amélioration des services de santé en général et celle dudit centre en particulier.

A la fin de cette visite, la représentante résidente par intérim de l’OMS au Niger, Dr Blanche Anya a noté avec satisfaction que le service de la santé de la mère et l’enfant continue àêtremené et toutes lesdispositions ont été prises pour le respect des mesures barrières. «Nousfélicitons l’équipe dirigeante qui a mis tous ces dispositifs que nous avons vus à partir de l’entrée de ce centre. Les agents ainsi que les usagers portent des masques et les dispositifs d’hygiène sont là. Nous, encourageons le personnel de santé. Nous saluons son engouement etson professionnalisme dans l’accomplissement de sa tâche. Cette dernière est immense car il y a beaucoup d’usagers», a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs souligné qu’il y a des défis à relever. «Nous continuerons à travailler ensemble chacun en ce qui le concerne, selon les avantages comparatifs des uns et des autres, pour pouvoir relever ces défis», a-t-elle assuré. Selon Dr Blanche Anya, la santé de la mère de l’enfant est une priorité pour le Niger mais également une priorité au niveau du Programme de Coopérationentre l’OMS et le Niger. C’est pourquoi, elle a réitéré l’engagement de l’équipe OMS de continuer à travailler dans un cadre partenarialcomme elle l’avait fait auparavant et dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. «Nous voulons à travailler dans tous les aspects y compris le volet de la santé de la mère etde l’enfant pour pouvoir améliorer la santé de la population nigérienne», apréciséDr Blanche Anya.

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), M. Soumaila M’Beng a dit que les services de santé sont des espaces sûrs et ceux qui veulent les fréquenter doivent respecter les mesures qui s’imposent. Il s’est réjoui d’avoir effectué cette visite aux côtés du ministre en charge de la Santé au niveau de ce centre de référence des femmes et des nouveaux nés mais aussi un centre de formation, un terrain de stage pour les professionnels de santé. Quant au représentant du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance, M. Tony Byamungo, il adit que son attention se focalise surtout ce qui reste à faire. «Je pense que beaucoup reste à faire», a-t-il déclaré. Il a souhaité que les responsables en charge de ce centre fassent en sorte que les autres services décentralisés puissent fonctionner normalement pour pouvoir désengorger la Maternité Issaka Gazoubi et la rendre plus efficace et spécialisée. «Ce que nous avons vu au service de néonatalogienous interpelle tous», a-t-il conclu.
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