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Procès de la journaliste Samira Sabou : un mois de prison et 1 million FCFA requis par le parquet, le délibéré fixé au 28 juillet prochain

Publié le mercredi 15 juillet 2020  |  Actuniger.com
Samira
© Autre presse par DR
Samira Sabou, journaliste de l’ONEP
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La journaliste Samira Sabou a comparu ce mardi 14 juillet 2020 au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey pour « diffamation par voie électronique » sur plainte du directeur de cabinet adjoint et fils du président Abba Issoufou Mahamadou. Après sa comparution, le parquet a requis un mois et une semaine de prison pour la journaliste ainsi que la somme d’un million de franc CFA d’amende.

Samira Sabou va devoir attendre le 28 juillet 2020 pour connaitre son sort. A l’issue de sa comparution ce mardi 14 juillet 2020 au Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, le délibéré a été fixé à cette date. Lors du procès, le parquet a requis une peine d’un mois et une semaine de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de franc CFA.

La journaliste et blogueuse Samira Sabou est poursuivie pour « diffamation par voie électronique » sur plainte du directeur de cabinet adjoint et fils du président de la République, Sani Issoufou Mahamadou dit « Abba ». Elle est détenue depuis le 10 juin dernier à la prison civile de Niamey.

Peu avant le début du procès, Amnesty International a dans un communiqué, appelé à sa « libération immédiate et sans condition car elle est uniquement détenue pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression ». Selon Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne pour l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, « cette affaire est motivée par des raisons politiques et constitue une tentative de briser le journalisme indépendant dans un pays où la répression contre quiconque se prononce sur les allégations de détournements de fonds par le ministère de la Défense s’est intensifiée ». Pour l’ONG internationale de défense des droits humains, « l’utilisation abusive de la loi sur la cybercriminalité sous le coup de laquelle Samira Sabou a été arrêtée augmente le risque que d’autres journalistes se censurent et s’abstiennent de faire leur travail légitime pour éviter des poursuites ».
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