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"Nous avons besoin d’institutions démocratiques fortes pour relever le défi sécuritaire" (Président Issoufou)

Publié le lundi 3 aout 2020  |  Agence Nigerienne de Presse
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© Présidence par DR
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey ce jeudi matin, 23 juillet 2020, à destination de Bamako, au Mali, où il effectuera une visite de travail et d’amitié.
Le Chef de l’Etat est accompagné, de M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur et de Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, Directrice de Cabinet Adjointe du Président de la République.
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Le Président de la République Issoufou Mahamadou a déclaré, ce dimanche 2 août 2020, que son pays a besoin d’institutions démocratiques fortes pour sa transformation à long terme, mais surtout dans l’immédiat pour relever le défi sécuritaire.
Le Chef de l’Etat nigérien, qui s’adressait à son peuple à l’occasion du 60ème anniversaire de l’accession du Niger à la souveraineté nationale, a, en effet, fait remarquer que son pays continue de « faire face à plusieurs foyers de menaces : Boko Haram, actif dans le lit du lac Tchad, les organisations terroristes et criminelles à nos frontières avec le Mali et le Burkina Faso, les bandits armés à la frontière entre la région de Maradi et le Nigéria et les trafiquants de tous bords dans le désert du Sahara notamment à la frontière Libyenne ».
Selon lui, le combat contre toutes ces organisations terroristes et criminelles prendra du temps. Aussi, a-t-il demandé à ses concitoyens de « continuer à nous y préparer en conséquence », notamment en augmentant les effectifs des forces de défense et de sécurité, mais aussi en mettant l’accent sur la formation et l’équipement des forces spéciales et en renforçant les alliances avec les autres pays.
Pour le Président Issoufou, pour faire face à toutes ces menaces, il faut aussi nécessairement promouvoir l’intégration sécuritaire dans le bassin du lac Tchad à travers la FMM, et dans le Sahel à travers la FC G5 Sahel. Il a surtout assuré que son pays « continuera à apporter sa contribution à la mise en place et à l’opérationnalisation de la coalition Sahel de lutte contre le terrorisme ».
« La mise en place de l’opération Takuba, la contribution des forces africaines en coordination avec Barkhane, les armées nationales et la FC G5 Sahel constituent d’autant plus une source d’espoir que la mise en œuvre de la feuille de route du sommet de Pau du 13 Janvier 2020, récemment actualisée par le sommet de Nouakchott du 30 juin dernier, nous ont permis d’enregistrer de grands succès contre l’ennemi », a fait observer le Président Issoufou Mahamadou, qui s’est beaucoup félicité de « la mise en place d’un commandement conjoint ».
Il a ensuite félicité et encouragé les forces de défense et de sécurité du Niger qui « prennent leur part avec honneur et dignité, confirmant ainsi qu’elles méritent leur classement parmi les meilleures armées de notre continent », saluant la mémoire de ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur, à qui un mémorial sera dédié, alors que « le gouvernement est instruit pour que le Waqf, mis en place pour que leurs familles vivent dans la dignité soit rapidement opérationnel ».
Après avoir indiqué que le Niger poursuit le plaidoyer dans le sens d’une plus grande attention de la communauté internationale sur la situation sécuritaire au Sahel, l’élargissement et le renforcement du mandat de la MINUSMA, la recherche d’un financement pérenne de la Force Conjointe du G5 Sahel, le financement du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel, le règlement de la crise Libyenne, le Président Issoufou Mahamadou a fait observer que « la lutte contre le terrorisme est globale : politique, militaire, économique et idéologique ».
Pour lui, « ce caractère global est reflété par les quatre piliers définis au sommet de Pau et confirmés par celui de Nouakchott : l’intensification de la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités militaires des Etats du G5 Sahel, l’appui au retour de l'État et des administrations dans les zones menacées par les groupes armés terroristes, l’aide au développement.
Aussi, a-t-il indiqué, « la mise en œuvre de ces quatre piliers nous permettra non seulement de vaincre militairement le terrorisme mais aussi d’assurer le développement économique et social des pays du G5 Sahel ».
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