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Bac 2020 : les correcteurs menacent encore de boycotter la session si le reliquat de leurs frais de 2019 n’est pas payé

Publié le mercredi 12 aout 2020  |  Actu Niger
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© Autre presse par DR
30.454 candidats affrontent les épreuves du Baccalauréat session 2014
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Les enseignants surveillants et correcteurs des épreuves du Baccalauréat ont décidé de boycotter les examens de la session 2020 tant que l’intégralité du reliquat des frais de la précédente session n’est pas payée par le gouvernement avant le début des épreuves. Comme en 2018 et 2019, les correcteurs ont décidé de brandir cette menace comme dernière arme, à l’approche des examens dont les épreuves écrites débutent le 17 Août prochain.

C'est au cours d'une Assemblée générale qu’ils ont tenue le lundi 10 août au sein de l'Office du Baccalauréat du Niger (OBN, ex Service des examens du Bac) que les surveillants et correcteurs du baccalauréat ont décidé de boycotter la session au cas où les reliquats de leurs frais de la session 2019 ne sont pas payés à temps. Pour l’heure et comme en 2018 et 2019, et malgré la détermination qu’ils ont affichée, il s’agit plus d’une menace afin d’exiger au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation un traitement judicieux de leurs revendications en prélude au début de la session 2020 du baccalauréat dont les épreuves écrites débutent le 17 août prochain.

Sous l’égide de la Fédération des Syndicats des Enseignants du Secondaire de la Formation Technique (FSES/FT), le collectif des surveillants et correcteurs du Bac a estimé, à l’issue de la rencontre, qu’il s’agit de la seule alternative qui leur reste « pour obliger le gouvernement à payer le reliquat de ces frais ».

Un reliquat de 430 millions FCFA à payer par le gouvernement

Selon les estimations, le montant des frais qui restent à payer par le gouvernement s’élève à un peu plus de 430 millions de francs CFA. Depuis quelques années, la question du paiement à temps des frais de surveillance et de correction a été une pomme de discorde récurrente entre le ministère de tutelle et les enseignants qui sont convoqués dans les différents jurys du pays. Cette année, avec la création et l’opérationnalisation de l’OBN, on pensait que le problème sera réglé à temps afin que les examens du bac se déroulent dans d’excellentes conditions. Bien que l’Office soit à sa première expérience dans l’organisation des examens du Bac, il y a quelques jours, lors d’une visite à l’OBN, le ministre Yahouza Sadissou avait annoncé que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour mettre les moyens nécessaires qui permettront d’assurer un bon déroulement de la session 2020. Il reste alors au gouvernement de solder le reliquat des frais de la précédente session ou d’entamer des négociations avec les correcteurs afin de trouver un terrain d’entente pour la réussite des examens.

Ikali
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