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Lancement officiel à Niamey des épreuves du Baccalauréat, Session 2020 : Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur satisfait du bon démarrage des épreuves

Publié le mardi 18 aout 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Lancement officiel à Niamey des épreuves du Baccalauréat, Session 2020 : Le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur satisfait du bon démarrage des épreuves
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Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Yahouza Sadissou, a procédé hier matin, au Collège Mariama de Niamey, au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat session 2020. Cette année, ils sont au total 71.990 candidats répartis dans 179 centres à l’échelle nationale, qui se lancent à la conquête du parchemin qui ouvre les portes des études supérieures. Il était accompagné notamment dans ce déplacement du président de la HALCIA, du Gouverneur de Niamey, du Directeur de l’Enseignement Supérieur et du Directeur de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN).



Avant l’ouverture de l’enveloppe scellée contenant la 1ère épreuve de cet examen et la distribution des copies, le ministre de l’Enseignement Supérieur a confié être satisfait du bon démarrage de ces épreuves écrites. Il a rappelé que malgré la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a décidé que les examens se tiennent aux dates programmées. A cet effet, l’Etat a pris toutes les dispositions pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions. «Le gouvernement a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de l’OBN pour son baptême de feu et pour lui permettre de réussir l’organisation de cet examen », a déclaré M. Yahouza Sadissou. Le ministre a tenu à prodiguer de sages conseils aux candidats et candidates. «Ne comptez que sur vos propres efforts. Seuls votre travail et votre volonté peuvent vous aider à franchir cette étape et vous permettre d’obtenir ce diplôme qui va vous ouvrir la voie aux études supérieures. Je souhaite à toutes et à tous bonne chance», a-t-il lancé.

Par la suite, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a revelé aux médias que le gouvernement a rehaussé l’enveloppe de l’organisation du Baccalauréat, dans l’objectif d’améliorer les conditions de la tenue de cet examen. Il a précisé qu’après la suspension due à la pandémie à coronavirus ou COVID-19 et la réouverture des salles de cours le 1er juin dernier, les cours se sont déroulés normalement. «Ainsi, toutes les conditions ont été réunies, pour que les examens se déroulent aux dates retenues», a-t-il ajouté. Ce qui est un motif de satisfaction pour le gouvernement, selon le Ministre Yahouza Sadissou. Ce dernier a souligné que cette année ce sont 71.990 candidats, contre 65.000 l’année dernière, qui vont à la conquête du 1er diplôme universitaire, soit une augmentation de plus de 9% des effectifs.

«Il faut aussi noter que cette année, il y a eu d’autres nouveautés, comme la création d’un Centre d’Examen du Baccalauréat à Bilma. Par le passé, les candidats de Bilma se rendaient à Agadez pour composer. Ce qui induit beaucoup de difficultés pour ces candidats. Avec la proposition de l’OBN de créer un centre d’examen à Bilma et la réalisation d’un tel centre, les candidats de cette localité affronteront donc cette année, plus facilement, les examens du Bac», s’est réjoui le ministre.

Abondant dans le même sens, le gouverneur de la région de Niamey, enseignant de carrière, M. Issaka Hassane Karanta a lui aussi donné quelques conseils d’usage aux candidats. «Soyez attentifs, lisez et relisez les sujets avant de commencer. De même lisez et relisez vos copies avant de les remettre», a lancé M. Karanta aux candidats. Il a ajouté que les téléphones portables sont strictement interdits dans les salles, avant de prévenir que tout candidat qui sera pris en flagrant délit sera puni conformément aux textes et lois en vigueur.

Evoquant la question des fraudes aux examens, le président de la HALCIA, M. Abdourahamane Ghousmane, a indiqué que la HALCIA s’est impliquée dans l’organisation et la tenue de cet examen pour permettre au Niger d’avoir des examens justes et propres. «Tout candidat ou candidate surpris en train de tricher sera puni, d’au moins, un an d’emprisonnement, comme le prévoit la loi. Car la tricherie est une infraction assimilée, c’est une fraude, donc punie par la loi. Donc ne gâchez pas vos études, votre avenir en tentant de tricher», a averti M. Ghousmane. Notons qu’au Niger, selon les statistiques, le taux de l’enseignement supérieur est de 2,6% en 2018 et le ratio étudiant/population est de 281 étudiants pour 100.000 habitants en 2015, un des taux le plus faible de la sous-région.

Mahamadou Diallo(onep)
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