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Coup de gueule : La santé…avant tout !

Publié le mercredi 7 octobre 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Un marché passé par entente directe pour l’acquisition de 20 ambulances en faveur de la santé de la reproduction à Tillabéri
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Cette année, les pluies ont été particulièrement abondantes dans la sous région du Sahel. Comme une bénédiction, le ciel a complètement ouvert ses vannes pour arroser nos terres longtemps asséchées par les affres incommensurables des saisons sèches à répétition. Et dans nos villes en mal d’assainissement, les flaques d’eau de ruissellement se sont très vite transformées en de véritables marigots occupant les rues de part en part. La flotte a même envahi des dépotoirs sauvages dans les quartiers créant ainsi de gigantesques nids de reproduction des moustiques. Et depuis lors, les cas de paludisme dans les formations sanitaires aussi bien à Niamey que dans les villes de l’intérieur du pays ont atteint des cimes. Hommes, femmes, enfants, et même bébés ne sont pas épargnés par les piqûres meurtrières de l’anophèle.

Conséquence, les files d’attente dans les hôpitaux, les CSI, et même les cliniques privés sont particulièrement longues. Au niveau de toutes les pharmacies de la capitale, on assiste à un impressionnant ballet de malades munis de leurs ordonnances à la recherche du précieux remède contre le palu. Et au vu de ces attroupements sans fin, on peut dire sans risque de se tromper que ces officines enregistrent dans cette période leur plus grand taux de fréquentation. Heureusement que dans bien de cas, la disponibilité des médicaments est assurée à la satisfaction générale de la clientèle. En plus de l’imminence de la rentrée des classes, le budget de la santé grève davantage les maigres ressources des familles. Cette problématique de la lutte contre le paludisme se pose d’ailleurs avec acuité chaque année en cette période de saison pluvieuse.

S’il incombe à l’Etat, à travers ses démembrements, de chercher la solution la plus idoine pour tous, il n’en demeure pas moins que les citoyens individuellement et collectivement, ont aussi un rôle capital à jouer dans ce combat. Car l’assainissement de notre cadre de vie est d’abord notre affaire. Nous devons agir en veillant toujours à la propreté de nos maisons, de nos rues et de nos quartiers. Avec l’aide des services de la municipalité les dépotoirs sauvages doivent être combattus ou tout au moins maitrisés pour limiter les foyers de multiplication des moustiques. Chacun à son niveau doit veiller à la propreté du cadre de vie. C’est notre plus grande contribution au combat contre le paludisme.



Oumarou Moussa(onep)
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