« Avec le début prévu des exportations de pétrole en 2022 et le maintien de la vigueur de l’investissement, à moyen terme, la croissance devrait être de 9 % en moyenne », a conclu le FMI au terme d’une mission virtuelle qui s’est déroulée du 9 au 29 septembre 2020.
Dès l’année prochaine (2021), l’économie nigérienne devrait rebondir à 6,9 %, après les contrecoups de la pandémie de la Covid-19 qui a ralenti la dynamique économique. Si le Niger semble épargné par une contraction, sa croissance devrait rester très faible en 2020. L’institution de Bretton Woods table sur moins de 1%, tout en félicitant les autorités d’avoir pris des mesures rapides pour circonscrire les dégâts.
« La riposte économique à la pandémie de COVID-19, qui comprenait une aide alimentaire et un appui au crédit pour le secteur privé, permettra de maintenir une croissance supérieure à 1 % en 2020, et ce bien que les mesures décisives prises au départ pour endiguer la pandémie aient pénalisé l’activité économique », a déclaré le FMI.
« Le projet de loi de finances pour 2021, qui prévoit un déficit de 4,6 % du PIB, permettrait d'établir un équilibre raisonnable entre une reprise économique et un premier pas vers la normalisation des dépenses », préconise le Fonds.
Touché par une pandémie de la COVID-19 qui peine à partir, l’État nigérien traîne un déficit budgétaire qui est passé de 3,6 % du PIB l’année dernière à 5,8 %, du fait des dépenses liées à la pandémie, ajoutées aux ressources allouées aux défis sécuritaires.