La cimenterie dont les trvaux ont été lancés par le chef de ‘Etat nigérien dans la localité de Kao (103km au Nord-est de Tahoua) ce mardi 20 octobre 2020 générera une valeur ajoutée à l’économie nationale estimée à plus de 270 milliards F CFA, selon le Ministre de l’Industrie, M. Mallam Zaneidou Amirou.
Au cours des cinq premières années, 314 emplois permanents seront créés par ce projet qui générera une valeur ajoutée à l’économie nationale estimée à plus de 270 milliards F CFA, a estimé le ministre, notant que l’objectif de cette réalisation est de créer les conditions d’un développement économique et social harmonieux du pays, qui passe nécessairement par une industrialisation inclusive et durable.
Le site de la cimenterie « a une réserve exploitable de calcaire estimée à 42.440.000 tonnes », soulignant que « l’usine aura une capacité de production nominale de deux millions de tonnes par an et fonctionnera à partir d’une centrale thermique captive à charbon ».
Le Ministre de l’Industrie a aussi fait observer que l’avantage comparatif de cette usine « est surtout lié à la disponibilité sur place des matières premières entrant dans le processus de production de ciment, à savoir : le calcaire, le charbon, le gypse et la latérite ».
Cette usine « contribuera à la relance du secteur de bâtiment, des travaux publics, à la lutte contre la pauvreté et à la valorisation de ressources minières nationales », a-t-il énuméré
La nouvelle cimenterie de Kao est un projet d’un coût de près de 160 milliards de francs CFA hors taxes, hors fonds de roulement. Il est conduit par la société Kao Cement SA dont le siège est basé à Niamey. Fruit de la coopération sud-sud, la cimenterie de Kao est un projet d’entrepreneurs privés mauritaniens et nigériens qui détiennent 33% des parts. L’usine verra le jour dans un délai de 28 mois.
Cette usine sera construite sur un domaine privé de l’Etat d’environ 7.154 hectares avec une capacité de production annuelle d’un million de tonnes.
Cette future cimenterie est la 3ème du pays implantée dans la région de Tahoua : celle de Malbaza d’un cout de 50 milliards de FCFA inaugurée en mars 2019 avec une capacité 650.000 T par an et le complexe Keita dont les travaux chiffrés à 180 milliards de FCFA avaient été en octobre 2018. Il est attendu une production d’un million de T par an en 2021.
Selon les projections, ces quantités de ciments produites vont couvrir le besoin national et d’exporter le surplus.